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Saint-Malo : un rassemblement pour demander "Justice pour Denis"

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Une cinquantaine de personne s'est rassemblé devant le tribunal de Saint-Malo ce samedi 26 octobre pour ne pas oublier Denis, ce jeune homme de 16 ans, mort après avoir été agressé devant son CFA à Aucaleuc (Côtes-d'Armor).

Ils étaient une cinquantaine devant le tribunal de Saint-Malo
Ils étaient une cinquantaine devant le tribunal de Saint-Malo © Radio France - Maxime Bossonney

Les visages sont fermés, mais dignes. Les banderoles demandant justice pour Denis sont accrochées sont le portail d'un tribunal fermé et vide. L'image d'une justice froide selon les proches de Denis, mort le 26 juin dernier, après avoir été agressé devant le CFA d'Aucaleuc dans les Côtes-d'Armor.

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Si la famille a cette vision négative de la justice, c'est parce que l'agresseur présumé de Denis est en liberté, alors que l'instruction suit son cours. Selon l'expertise médico-légale, Denis serait "mort d'une rupture d'anévrisme". C'est-à-dire que l'anévrisme ne se serait pas rompu suite aux coups, pourtant portés derrière la tête du jeune homme par quelqu'un qui pratiquait notamment le Kick-Boxing. Plongé dans le coma, Denis est mort deux jours après son agression au CHU de Rennes. 

La famille demande une nouvelle expertise médico-légale
La famille demande une nouvelle expertise médico-légale © Radio France - Maxime Bossonney

Lors de ce rassemblement à Saint-Malo, plusieurs personnes ont pris la parole, pour exprimer leur colère. La maman de Denis, elle, veut exprimer sa gratitude : "Cela fait beaucoup de réconfort de voir que des gens ont écouté et comprenne l'histoire de Denis" explique-t-elle. Des proches, des amis, mais aussi des inconnus forment un cercle autour d'elle, comme pour la protéger. En fond, le groupe de rap PNL, et la chanson "A l'Ammoniaque", qu'écoutait en boucle Denis, matin, midi et soir. Parmi les paroles, on peut entendre : "Que Dieu nous pardonne pour nos crasses, pour notre manque de compréhension".

Amis, proches, mais aussi des inconnus étaient présents
Amis, proches, mais aussi des inconnus étaient présents © Radio France - Maxime Bossonney

Cela fait quatre mois que Denis a été tué, la blessure est profonde, la colère toujours là. "Mais en même temps je me bats pour lui", précise la maman ; "donc j'essaye de rester calme et digne".

La famille a demandé une nouvelle expertise médico-légale, elle aura lieu en décembre prochain.

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