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Sanction levée pour un supporter du DFCO accusé de racisme lors du match face à Amiens

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Fautes de preuves matérielles, le tribunal administratif de Dijon annule l'interdiction de stade prononcée par la préfecture de la Côte-d'Or. Mais la justice n'a pas dit son dernier mot.

Prince Gouano, le capitaine amiénois, ecoeuré lors de la rencontre du 12 avril 2019 Prince Gouano, le capitaine amiénois, ecoeuré lors de la rencontre du 12 avril 2019
Prince Gouano, le capitaine amiénois, ecoeuré lors de la rencontre du 12 avril 2019 © Maxppp - Philippe Bruchot/ PQR Le Bien Public

Punition levée pour un supporter du DFCO accusé de racisme. Le tribunal administratif de Dijon  annule une décision de la préfecture de Côte-d'Or qui l'interdisait de stade pour deux ans. Le 12 avril 2019, lors de la réception de l'équipe d'Amiens au stade Gaston Gérard,  ce supporter est soupçonné d'avoir poussé des cris de singe à l'encontre du capitaine amiénois Prince Gouano

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Ce supporter a été interdit de stade par la préfecture, mais  un an et demi plus tard le tribunal administratif annule la sanction car pour l'instant la justice n'est pas certaine qu'il s'agisse de la bonne personne. Ce supporter qui appartient au Kop des Lingon's Boys a pourtant été repéré par le capitaine Amienois victime de ces injures, repéré également par un stadier. Lors de sa garde a vue, ce supporter n'a pas reconnu les faits. Il affirme que ce n'est pas lui. Une version qu'il répète face au tribunal administratif. 

Pas de preuves formelles

Au nom de la présomption d'innocence, la justice doit le suivre, car le visionnage de la vidéo tournée pendant le match ne permet pas d’établir formellement que c'est bien cet homme qui a poussé des cris. Aucun autre joueur sur la pelouse n'a su designer quelqu'un, et le témoignage du stadier ne permet pas de certitudes. 

L'interdiction de stade pour deux ans décidée par la préfecture de la Côte d'Or une semaine après cet incident ne tient plus. Le tribunal administratif lève la sanction, mais la justice n'a pas dit son dernier mot. L'enquête se poursuit et pourrait déboucher cette fois sur un jugement au tribunal correctionnel.

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