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Sécurité renforcée autour des lycées de Metz après des "marave challenges"

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Trois plaintes viennent d'être déposées à l'hôtel de police de Metz après des "marave challenges" devant plusieurs lycées. Trois jeunes de 17 et 18 ans ont été légèrement blessés, ils sont très choqués. La sécurité est renforcée devant les établissements scolaires de Metz, une enquête a été ouverte.

Le marave challenge inquiète à Metz
Le marave challenge inquiète à Metz © Maxppp - PQR

On ne parle désormais plus de rumeur mais de "faits avérés" chez les policiers de Metz. Une enquête vient d'être ouverte après trois agressions devant des lycées, trois jeunes de 17 et 18 ans qui ont été victimes de "marave challenge". Un jeu débile, stupide, lancé sur les réseaux sociaux, qui consiste à frapper en bande des lycéens au hasard. La récompense serait de 10€ pour les agresseurs

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"La première fois c'était sur deux jeunes qui marchaient" explique Nawel, élève en 1re au lycée Georges-de-la-Tour, "pour 10€, un des deux a subi une balayette et ensuite, ça a fait une bagarre générale".  Un autre élève du lycée raconte : "Ce ne sont pas des rumeurs, c'est vraiment vrai, des gens de ma classe ont essayé de défendre quelqu'un, ils se sont fait taper". 

Nawel espère que ce phénomène va s'arrêter rapidement. Il y a eu "beaucoup de témoignages de jeunes frappés, parfois par 25 personnes" selon elle, c'est "choquant et alarmant". 

Un groupe Facebook qui compte plus de 60 personnes vient d'être créé pour relayer les "marave challenge" à Metz. 

Le groupe Facebook ouvert pour relayer les "marave challenge"
Le groupe Facebook ouvert pour relayer les "marave challenge" - Facebook

Sécurité renforcée

La sûreté départementale de la police mène l'enquête et la sécurité est désormais renforcée devant cinq établissement de Metz, les lycées Fabert, Anne-de-Méjanès, Georges-de-la-Tour, René-Cassin ou encore Louis-Vincent. Des patrouilles passent régulièrement et les images de vidéosurveillances sont en train d'être exploitées.  

Le maire de Metz a aussi réagi par l'intermédiaire de son adjoint à la démocratie locale, Thomas Scudéri, : "Notre société va bien mal pour comprendre ce genre de comportement"

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