Sécurité routière : l'année 2019 a été catastrophique sur les routes d'Ardèche, mais mieux qu'en 2018 en Drôme
Il y a eu 33 morts sur les routes d'Ardèche en 2019, contre 12 en 2018. En revanche, la mortalité routière a chuté dans la Drôme, avec 9 morts de moins cette année par rapport à 2018.

Le bilan de la sécurité routière pour l'année 2019 est catastrophique en Ardèche. 33 personnes sont mortes sur les routes du département, alors qu'il y avait eu 12 morts en 2018 et que la moyenne annuelle se situe plutôt autour d'une vingtaine de morts sur les routes ardéchoises. 33% des accidents qui ont eu lieu en 2019 sont dus à de la prise de stupéfiants ou de boissons alcoolisées, 39% à cause d'excès de vitesse et 19% des personnes tuées n'avaient pas leur ceinture de sécurité.
"Ces accidents, pour la moitié, ce sont des gens qui ont été tués par la faute d'autres personnes. On ne se sortira pas de cette spirale si on n'a pas une prise de conscience et un sursaut collectif, réagit Françoise Souliman, préfet de l'Ardèche.
Je pense que c'est aux gens de se poser la question : est-ce que je suis un assassin en puissance ?
- Françoise Souliman, préfet de l'Ardèche
La préfète a rappelé les dispositifs mis en place depuis la rentrée de septembre : renforcement des contrôles, installation de silhouettes noires rappelant la dangerosité des lieux, campagne de sensibilisation "25 morts sur les routes : à qui le tour?", rien n'y fait. La préfète explique que les comportements doivent changer et que c'est aux conducteurs de se responsabiliser.
La mortalité routière en baisse sur les routes drômoises
Dans la Drôme, en revanche, la mortalité routière a chuté en 2019 : il y a eu 31 personnes tuées dans des accidents, soit 9 de moins que sur l'ensemble de l'année 2018. C'est le bilan le plus faible depuis 2002, à l'exception de l'année 2014 où il n'y avait eu que 24 tués. "Les contrôles vont être maintenus à un rythme important, les radars qui ont été détruits ces dernières années vont être remplacés, détaille le directeur de cabinet du préfet de la Drôme, Bertrand Ducros. Tout cela pour maintenir une pression sur les usagers que nous assumons totalement car il s'agit de sauver des vies".