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Sécurité sur le passage du Gois : impossible d'interdire l'accès

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Après un nouvel accident sur le passage du Gois ce lundi, se repose la question de la sécurité sur cette route submersible entre l'île de Noirmoutier et le continent.

Au passage du Gois, des panneaux indiquent si l'on peut traverser ou pas Au passage du Gois, des panneaux indiquent si l'on peut traverser ou pas
Au passage du Gois, des panneaux indiquent si l'on peut traverser ou pas © Radio France

Comment améliorer la sécurité du passage du Gois, cette route submersible entre l'île de Noirmoutier et le continent ? La question se pose de nouveau après l'accident qui a coûté la vie à une conductrice de 66 ans ce lundi soir . Sa voiture s'est retrouvée piégée par la marée montante et elle a été emportée par le courant.

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Des panneaux lumineux qui alertent quand la marée est montante

Aux deux extrémités du Gois, des panneaux avertissent des dangers de cette route d'un peu plus de quatre kilomètres et impossible de faire beaucoup plus explique le directeur des routes du Conseil départemental de la Vendée, Patrice Anglade : "Il y a à la fois des panneaux fixes qui expliquent que c'est une route submersible, qu'il y a des risques de noyades. Il y a aussi des panneaux qui expliquent le fonctionnement du Gois, qu'on peut passer par beau temps une heure et demi avant et une heure et demi après la marée basse et qu'il faut faire encore plus attention par mauvais temps. Et ça a été renforcé en 2017 avec des panneaux lumineux qui indiquent l'horaire de marée basse et des panneaux qui alertent les usagers quand la marée est montante".

Interdire pour qui et en fonction de quel usage ? Et comment faire respecter l'interdiction ?

Mais, malgré ça, les secours doivent régulièrement intervenir pour secourir des automobilistes ou des pêcheurs à pied qui se font piéger. Pour autant, impossible d'interdire l'accès au Gois avec par exemple un système de barrières. "C'est une question qui se pose souvent", poursuit Patrice Anglade, "interdire pour qui et en fonction de quel usage ? Vous avez des gens qui traversent en voiture et qui vont mettre cinq minutes. Vous avez des gens qui traversent à pied et qui vont mettre une heure, des gens qui s'y arrêtent et qui stationnent... Vous avez aussi des ostréiculteurs qui y travaillent, qui connaissent très bien les conditions de marées, et qui doivent pouvoir passer sur des amplitudes plus importante. Donc c'est compliqué de fermer. Et même avec une interdiction et une fermeture, il faudrait voir comment on la ferait respecter. Il faudrait des forces de l'ordre et même comme ça, on ne voit que ça ne suffit pas. Sur les autres routes, vous avez toujours des accidents parce que les gens téléphonent au volant, par exemple".

Après l'accident de ce lundi, le Conseil départemental de Vendée assure qu'il va de nouveau réfléchir, avec les mairies, à des solutions pour améliorer la sécurité du Gois. "Mais ce sont des questions auxquelles nous avons déjà beaucoup réfléchi".

La mer c'est beau mais c'est aussi dangereux

Pour l'instant, la meilleure solution semble donc de demander aux usagers du Gois d'être responsables. "C'est un site maritime. La mer, c'est beau mais c'est aussi dangereux. Il faut être très, très vigilant. Le Gois, c'est un site emblématique de la Vendée, un endroit de balades, de pêche à pied en famille et c'est très triste que quelqu'un y perde la vie"

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