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Le faux play-boy niçois condamné à 8 ans de prison à Montpellier pour "viols par surprise"
Ce vendredi 29 octobre 2021, la Cour criminelle départementale de l'Hérault a condamné Jack Sion à 8 ans de prison pour "viols par surprise". Ce septuagénaire s'était fait passer pour un top-modèle trentenaire, sur Internet, pour avoir des relations sexuelles avec des femmes. Il va faire appel.

Jack Sion, le Niçois poursuivi pour "viols avec surprise" , a été condamné à 8 ans d'emprisonnement, ce vendredi 29 octobre 2021, par la Cour criminelle départementale de l'Hérault. Il doit également verser 15.000 euros de dédommagement à deux des trois victimes représentées au procès. Son avocat va faire appel de cette condamnation. L'avocat général avait requis 12 ans de prison.
Une décision satisfaisante pour la partie civile
Ce septuagénaire avait créé de faux comptes, sur les réseaux sociaux, pour avoir des relations sexuelles avec des femmes plus jeunes que lui. Il se faisait passer pour un top-modèle d'une trentaine d'années, ayant des liens avec la principauté monégasque. Il incitait ces dames à se bander les yeux pour leurs jeux sexuels.
"Cette décision est satisfaisante, mais elle n'est pas à la hauteur du mal que leur a fait l'accusé et du nombre de ses victimes, qui se comptent par centaines", juge Mohamed Maktouf, avocat de deux plaignantes. 24 femmes avaient porté plainte contre Jack Sion. Lors des perquisitions à son domicile, les enquêteurs avaient retrouvé un document recensant des informations sur environ 300 femmes (entre 250 et 350).
Le rôle de la médiatisation du procès
L'engouement autour du procès a joué, pendant cette semaine d'audiences. Le premier jour, l'accusé est arrivé avec casquette et lunettes de soleil. Les plaignantes se sont cachées derrière capuche, masque et lunettes de soleil pour qu'on ne les reconnaisse pas et pour que leurs proches ne sachent pas qu'elles avaient été violées.
Le procès a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux. Dans sa plaidoirie, l'avocat de l'accusé a indiqué que beaucoup d'internautes défendaient l'accusé. "Certains ont écrit 'elles ont cédé à la tentation', a-t-il relaté, d'autres 'Christian Grey n'habite pas à Nice''. Une référence au roman 50 Nuances de Grey. Maître Laurent Poumarède a également affirmé avoir reçu des mails plutôt positifs. "D'habitude, quand on défend un violeur, on reçoit plutôt des insultes."
Pour l'avocat des plaignantes, ces débats, autour d'un procès historique, sont plutôt positifs. "Ça a permis à des spectateurs, des lecteurs et des internautes de réagir, et c'est intéressant", juge-t-il. La justice avait d'abord prononcé un non-lieu dans cette affaire. C'est lui qui s'est battu pour que la mention de "viol" soit retenue.
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