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Stade Rennais : après le drame du Moustoir, des joueurs rennais "choqués et bouleversés"
Deux jours après le drame qui a coûté la vie à Yohann Essirard au Moustoir, l'émotion est vive dans le monde du football. Les joueurs rennais, dont certains ont été des témoins directs de la scène, adressent leurs condoléances aux proches de la victime, et restent marqués sur le plan psychologique.

Dimanche soir, un accident terrible a coûté la vie à Yohann Essirard, cet homme de 36 ans venu donner un coup de main aux jardiniers lorientais sur la pelouse du Moustoir après le derby entre Lorient et Rennes. Une rampe qui sert à la luminothérapie lui s'est renversée sur lui, et le trentenaire n'a pas survécu à ses blessures.
Un accident qui s'est produit sous les yeux de certains joueurs rennais, qui effectuaient leur décrassage sur la pelouse du Moustoir. "Ça a été très compliqué, pour tout le groupe, explique l'attaquant Adrien Hunou. On pense énormément à la famille, ce sont des moments très douloureux. On relativise parce que le foot à côté, ce n'est rien. On adresse nos condoléances à la famille, et on pense beaucoup à eux dans cette dure épreuve."
En conférence de presse d'avant-match, Julien Stéphan a lui aussi adressé ses condoléances à la famille de Yohann Essirard. Le coach rennais en dit un peu plus sur l'état d'esprit de son groupe après cet accident : "C'est dur. Ils sont choqués, bouleversés pour certains, qui ont vu ce qu'il s'est passé. On a pris le temps hier de communiquer entre nous, de se réunir, on a offert la possibilité à ceux qui souhaitaient le faire de prendre la parole. On a un match à préparer, il faut le faire de la manière la plus consciencieuse et professionnelle possible mais depuis 48h c'est difficile." Parmi les joueurs rennais qui étaient sur la pelouse au moment du drame, figurent James Léa-Siliki, Dalbert ou encore Yann Gboho.
Le technicien breton s'attend à de possibles effets psychologiques sur la durée : "Quand on vit ce genre d'événements au plus proche, il y a la réaction immédiate, la réaction 24 heures après, et puis il y a le syndrome sur la durée : 48, 72 heures ou plusieurs jours après, qui peut être encore différent. On va être très attentifs à l'évolution, au comportement des uns et des autres. On va passer beaucoup de temps à discuter pour analyser tout ça." Le club offrira la possibilité aux joueurs qui pourraient en ressentir le besoin de bénéficier d'une aide extérieure sur le plan psychologique.
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