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Survol du golfe de Saint-Tropez : l'État débouté, victoire des associations
Victoire historique pour des associations qui luttent depuis des années contre les nuisances liées au survol par les hélicoptères du golfe de Saint-Tropez. Le tribunal administratif leur donne raison.

Victoire historique pour deux associations et un riverain qui luttent contre les nuisances liées au survol par les hélicoptères du golfe de Saint-Tropez. Le tribunal administratif de Toulon valide leurs recours. L'État est débouté et les quatre arrêtés du préfet réglementant les survols des hélicoptères sont annulés.
Lors de l'audience mi-octobre, la rapporteuse publique avait même évoqué une "carence de l'État". Le préfet aurait dû intervenir pour faire respecter aux sociétés d'hélicoptères le nombre de mouvements autorisés. Les associations attendent maintenant, d'ici deux mois, une réaction des ministères des Transports et de la Transition écologique.
700 mouvements contre 200 autorisés
Parallèlement, un collectif de sept associations va saisir Jean Castex, le Premier ministre, dans les jours qui viennent, concernant la réglementation des aérodromes et des espaces privés d'où peuvent décoller les hélicoptères. En plus des quatre hélistations situées dans le golfe de Saint-Tropez, plusieurs hélisurfaces ont vu le jour ces dernières années. Elles ne doivent pas dépasser plus de 200 mouvements par an.
Pourtant, 700 mouvements ont été comptabilisés sur une seule hélisurface de Cogolin, entre le 1er juillet et le 15 aout dernier, par la Direction générale de l'aviation civile.