- Accueil
- Occitanie
- Tarn
- Infos
- Faits divers - Justice
- Disparue du Tarn : une cinquantaine de gendarmes, cinq plongeurs et un drone attendus à Cagnac-les-Mines
Disparue du Tarn : une cinquantaine de gendarmes, cinq plongeurs et un drone attendus à Cagnac-les-Mines
Les gendarmes entament ce mardi matin leur sixième jour consécutif de recherches pour tenter de retrouver la mère de famille de 33 ans portée disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines (Tarn).

Toujours aucune nouvelle de Delphine. La mère de famille de 33 ans, infirmière à la clinique Claude-Bernard d'Albi, n'a pas donné signe de vie depuis qu'elle a quitté son domicile la nuit du 15 au 16 décembre. Autour de Cagnac-les-Mines, une cinquantaine de gendarmes vont à nouveau être engagés sur le terrain ce mardi, équipés d’un drone et épaulés par cinq plongeurs pour une exploration aquatique, dans la rivière Tarn notamment. Ils vont vérifier les abords des barrages avec turbines et sonder les puits. Les plans d’eau sont nombreux dans le secteur de la disparition.
Une commune entière dans l'attente
Delphine serait partie de son domicile, laissant son mari et ses deux enfants âgés de 18 mois et 6 ans. À Cagnac-les-Mines, petit village d’à peine plus de 2.000 habitants, les gens se posent beaucoup de questions. Leslie est une voisine de la disparue :
"C'est assez étonnant, comment peut-on laisser les enfants ? Une disparition dans la nuit, qu'est-ce-qui s'est passé ? On espère qu'on va la retrouver."
À quelques centaines de mètres du domicile de la disparue, un pavillon en cours de construction, les anciens font une pétanque et échafaudent toutes sortes d’hypothèses : "Elle serait avec un autre homme ? Elle se serait suicidé ? La troisième solution c'est la solution macabre."
Ici autour du boulodrome ils sont nombreux à avoir reçu la visite des gendarmes pour l’enquête de voisinage : "Ils ont fait le tour de la maison. Ils ont regardé partout". Jean-Louis croit savoir que le chien des gendarmes perd la trace de la disparue subitement à hauteur d’un stop :
"Ils ont fait sentir les vêtements, ils sont montés sur la route. Puis à un endroit, au stop, le chien s'est bloqué."
Le maire de la commune, Patrice Norkowski, réfléchit à une éventuelle cellule psychologique si ses administrés lui en font la demande. Il est lui-même très affecté par cette disparition : "Cela nous touche au plus profond de notre cœur. J'en ai même de l'émotion. Ma première pensée va à ses enfants Louis et Elia, à sa famille et ses proches dans l'attente depuis plus de cinq jours."
Le procureur de la République d'Albi ne livre aucun détail sur l’enquête en cours pour "disparition suspecte".
Tarn : l'info en continu
Tarn : les plus consultés
À Albi, la passerelle piétonne au dessus du Tarn va enfin pouvoir être posée
France Bleu OccitanieProcès de Patria Albigès reporté : "On assume ce qu’on a fait" insistent les prévenus
France Bleu OccitanieLa mère jugée à Albi pour infanticide inapte à comparaître, le procès totalement reporté
France Bleu Occitanie