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Trafic de faux pass sanitaires en Haute-Garonne : ouverture d'une information judiciaire
Le parquet de Toulouse ouvre une information judiciaire et demande le placement en détention provisoire de deux personnes soupçonnées d'être impliquées dans un trafic de faux pass sanitaires en Haute-Garonne. 140 personnes en auraient bénéficié. Le pass se vendait entre 100 et 380 euros.

Les gardes à vue sont terminées dans l'affaire des faux pass sanitaires délivrés depuis le centre de vaccination de Muret. Le parquet de Toulouse indique avoir demandé l'ouverture d'une information judiciaire pour escroquerie par personnes chargées d'une mission de service public et complicité d'escroquerie.
Les deux organisateurs de ce réseau, dont une opératrice du centre de vaccination de Muret, sont âgés de 19 ans. Ils vont être présentés ce vendredi à un juge. Le procureur demande leur placement en détention provisoire.
Le procureur de la République de Toulouse ajoute que "les 14 professionnels âgés de 22 à 64 ans entendus en garde à vue seront (eux aussi) poursuivis prochainement", et il précise "qu'une attention particulière sera donnée à ceux qui ont contourné l'obligation vaccinale en raison de leur emploi dans le secteur de la santé".
140 faux pass sanitaires
L'enquête des gendarmes de la brigade de recherches de Muret a permis d'établir qu'à ce jour "environ 140 personnes ont bénéficié des inscriptions frauduleuses" et que "ces manoeuvres, en trompant le système automatisé (du centre de vaccination de Muret ndlr) ont généré autant de pass sanitaires attestant faussement d'une vaccination à leur nom."
Le profil des bénéficiaires de ces faux pass est varié, le parquet précise : "plusieurs personnels du secteur médical ou paramédical, aides-soignantes dans un centre pour personnes handicapées ou à domicile, employés dans un EHPAD, kinésithérapeutes, préparatrice en pharmacie, dirigeant d'entreprise spécialisée dans la désinfection Covid et agents de sécurité en milieu hospitalier."
Selon le procureur de la République de Toulouse les vrais faux pass étaient revendus entre 100 et 380 euros pièce, soit à des proches des mis en cause, soit après publication d'une annonce sur Snapchat.
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