Un ado racketteur tombe nez à nez avec ses victimes, par hasard, au commissariat
Trois adolescents ont été rackettés par une bande de sept à huit jeunes dimanche aux abords du lycée Camille-Vernet à Valence (Drôme). Menaces, intimidations, les ados ont dû remettre leurs portables et un peu d'argent. L'un des agresseurs a été reconnu par hasard au commissariat de Valence.

Dimanche 27 octobre vers 16 heures, aux abords du lycée Camille-Vernet à Valence, trois adolescents d'une quinzaine d’années se font "coincer" par une bande de sept à huit jeunes. Les victimes sont plaquées contre le grillage, sans ménagement, l'un reçoit des coups au genou. Les agresseurs dépouillent les ados. Un maigre butin : trois téléphones portables, une cigarette électronique et 35 euros. Et les agresseurs quittent les lieux avec une menace : "Si vous portez plainte, on vous retrouvera, on sait où vous habitez !"
Un majeur devant le tribunal pour ce racket dès ce jeudi
Les trois victimes décrivent leurs agresseurs aux policiers et notamment les trois plus actifs pendant l'agression. Avec ces signalements, les enquêteurs identifient rapidement un habitant de Portes-lès-Valence de tout juste 18 ans, bien connu des services de police. Il a déjà été condamné en août pour extorsion. Il est sorti de prison il y a peu. Interpellé et placé en garde a vue, il sera dès ce jeudi en comparution immédiate au tribunal de Valence. Il a été placé en détention provisoire ce mercredi soir pour attendre son procès.
Le second agresseur identifié par hasard au commissariat
Mais impossible pour les policiers de reconnaître les deux autres agresseurs seulement avec les descriptions physiques et vestimentaires. C'est le hasard et peut-être aussi l’inconscience d'un des racketteurs qui permet l'identification d'un second jeune violent.
Lundi matin, les trois victimes du racket sont au commissariat de Valence pour porter plainte. Au même moment, un jeune délinquant sous contrôle judiciaire vient pointer, il est accompagné d'un ami. C'est cet ami que les victimes reconnaissent comme un des auteurs du racket. Un mineur de 14 ans, sans histoire jusqu'à présent. Placé en garde à vue, il a été déféré ce mercredi au parquet de la Drôme puis mis en examen pour l'agression violente de dimanche. Il est placé sous contrôle judiciaire, et ne viendra donc plus seulement pour accompagner un copain, mais bien pour pointer au commissariat de Valence.