Un agent du centre pénitentiaire d'Orléans-Saran est décédé, il avait été hospitalisé, positif à la Covid-19
Un surveillant du centre pénitentiaire d'Orléans-Saran est décédé dimanche 25 avril. Testé positif à la Covid-19, cet homme de 48 ans avait été hospitalisé pour des soucis respiratoires. Il pourrait être le deuxième agent pénitentiaire mort du virus en un an au Cepos.

Dans un mail adressé à France Bleu Orléans, la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Dijon confirme, ce mercredi, 28 avril la mort d'un surveillant à la prison d'Orléans-Saran sans préciser les causes de ce décès. Selon plusieurs syndicats, cet agent, âgé de 48 ans, avait été testé positif à la Covid-19 lors de la vaste campagne de dépistage menée la semaine dernière suite à la découverte d'un important foyer épidémique mi-avril au sein de l'établissement. Après avoir été hospitalisé pour des problèmes respiratoires, il serait décédé chez lui le dimanche 25 avril d'un accident vasculaire cérébral.
Hospitalisé pour des difficultés respiratoires
Le personnel du centre pénitentiaire d'Orléans-Saran est de nouveau sous le choc. Après la mort en mars 2020 d'un agent âgé de 54 ans, touché par le coronavirus est décédé d'un arrêt cardiaque, un deuxième agent aurait doncsuccombé dans les mêmes circonstances ce dimanche 25 avril. Ce surveillant, prénommé Stéphane, s'est révélé être positif suite la campagne de tests organisée auprès de l'ensemble des détenus et du personnel après l'apparition d'un foyer massif de contamination mi-avril au sein de la prison. Selon Joseph Pita Mukuna, délégué Ufap Unsa à Saran, il aurait été hospitalisé le dimanche 18 ou le lundi 19 avril pour des problèmes respiratoires. Placé sous assistance en oxygène, il serait rentré chez lui quelques jours plus tard.
Le personnel du Cepos de nouveau endeuillé
Joseph Pita Mukuna indique avoir eu une dernière fois Stéphane au téléphone le vendredi 23 avril. Le surveillant aurait déclaré au délégué syndical qu'il "se sentait séché, fatigué". Il serait décédé d'un AVC deux jours plus tard à son domicile. Ancien militaire, célibataire, sans enfant, Stéphane était entré dans l'administration pénitentiaire en 2013, il avait rejoint le centre pénitentiaire d'Orléans-Saran dés son ouverture en juillet 2014. Selon Joseph Pita Mukuna, Stéphane était "un agent modèle, parfois grincheux mais jamais absent, un très bon professionnel". L'ensemble du personnel du Cepos est à nouveau "extrêmement choqué" par cette brutale disparation ajoute le délégué Ufap Unsa.