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Un chantier d'inclusion sociale pour de jeunes Marseillais en difficultés

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Le dispositif TAPAJ (travail alternatif payé à la journée) permet à des jeunes très éloignés de l'emploi et consommateurs réguliers de produits stupéfiants de revenir vers le monde du travail. Le premier chantier d'insertion TAPAJ a débuté cette semaine dans la cité des Baumettes à Marseille.

Un des 5 jeunes du programme TAPAJ (Travail Alternatif Payé à la Journée) réalisant des travaux d'embellissement cité des Baumettes (9e)
Un des 5 jeunes du programme TAPAJ (Travail Alternatif Payé à la Journée) réalisant des travaux d'embellissement cité des Baumettes (9e) © Radio France - Corrine Blotin

Le programme TAPAJ (travail alternatif payé à la journée) porté à Marseille par le groupe  SOS Solidarités permet à des jeunes de 16 à 25 ans, très éloignés de l'emploi et consommateurs réguliers de produits stupéfiants, de revenir vers le monde du travail. Le premier chantier d'insertion TAPAJ a débuté cette semaine dans la cité des Baumettes, gérée par le bailleur social 13 Habitat. 

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Le bailleur social a en effet signé une convention de 25.000 euros avec le groupe SOS Solidarités jusqu'à fin décembre pour faire réaliser ces travaux d'embellissement dans les cités qu'il gère. Pour le président de 13 Habitat, Lionel Royer-Perrault "cela fait partie du rôle du bailleur social que de venir en aide aux habitants et aux jeunes en grande précarité et de les sortir de leur cité. Si on veut que ces jeunes ne tombent pas les pieds et mains liés dans les trafics en tout genre, il faut leur proposer de l'aide et c'est tout l’intérêt de ce dispositif." 

"Ce que je fais là, j'aime bien, j'apprends des nouvelles choses. C'est bien pour moi, c'est bénéfique" Thomas

Pour un salaire horaire de 10 euros nets, Thomas*, 21 ans, réalise sur ce chantier des travaux de peinture sur le muret d'enceinte de la cité des Baumettes dans le 9e arrondissement. Thomas vit dans une cité des quartiers nord où les perspectives d'avenir sont  limitées et pas toujours légales : "J'ai rien, j'ai aucun diplôme j'ai rien du tout", confie Thomas qui voulait être pompier. Mais mon casier il n'est pas vierge... Du coup, j'sais pas quoi faire... mais je veux travailler.

Le travail comme support, pour amener ensuite ces jeunes aux conduites addictives, vers le soin. "L'idée est de leur redonner le goût au travail, avec un emploi stable à terme, voire un CDI", précise Lionel Olivier, responsable sur le terrain du  dispositif TAPAJ. Mais également un suivi médical, social et psy pour les aider à se sortir de leurs addictions". 

* Le prénom a été modifié à la demande de l’intéressé

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