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Un détenu tente de prendre en otage deux agents avec un rasoir à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone

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Ce sont d'autres détenus qui ont réussi à désarmer l'homme qui avait tenté de prendre en otage deux agents pénitenciers, ce samedi 25 décembre. Il n'y a pas eu de blessé.

Un détenu a tenter de prendre en otage deux agents pénitenciers de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone. Un détenu a tenter de prendre en otage deux agents pénitenciers de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone.
Un détenu a tenter de prendre en otage deux agents pénitenciers de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone. © Maxppp - Guillaume BONNEFONT/IP3, villeneuve les Maguelones

Le jour du Noel a été agité à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone. Ce samedi 25 décembre, un détenu a tenté de prendre en otage deux agents pénitenciers avant d'être maîtrisé par d'autres détenus, révèle le syndicat UFAP. Il n'y a aucun blessé.

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L'incident s'est produit ce samedi en fin d'après-midi, vers 17h30. Le détenu se trouve hors de sa cellule quand il brandit une arme artisanale, un rasoir et menace les deux agents pénitenciers présents de les prendre en otage. Pendant de longues minutes, les agents tentent de gagner du temps en tentant de discuter et le raisonner. C'est alors que plusieurs détenus, en charge de la distribution des repas  en ont profité pour le désarmer. 

Il a été transféré en cellule disciplinaire avant de connaître sa sanction.

Un drame évité

"Un drame a été évité", assure le secrétaire local du syndicat. Mais pour lui, cet incident qui est un cas isolé est révélateur de la montée des violences que connaît la prison ces dernières années. "On travaille dans un climat de tension avec une crise covid toujours très difficile à gérer, avec une prise en charge des détenus minimale. Ils n'ont plus d'activités, plus de travail. On est en cluster", précise le syndicaliste. 

Avec le Covid, s'ajoute également la surpopulation carcérale. "C'est pas possible pour les agents de pouvoir faire la gestion avec 560 places pour 900 détenus, une trentaine de matelas au sol. Au bout d'un moment, il est normal de voir apparaître des problèmes et que la violence gagne du terrain, même si les agents font ce qu'ils peuvent pour que tout se passe bien", ajoute-t-il.

Le syndicat exige ainsi un acte de fermeté vis-à-vis de ce détenu, condamné initialement pour des faits de violences. "Il existe depuis peu une unité pour détenus violents, adaptée à ce genre d'individu et qui n'est pas assez exploitée. Nous y demandons son transfert et qu'il passe en comparution immédiate devant la justice", insiste le secrétaire local du syndicat UFAP.

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