Un homme filmé en train de se masturber dans un TGV entre Paris, Poitiers et La Rochelle
Une passagère d'un TGV Paris-Poitiers-La Rochelle a filmé samedi soir un homme en train de se masturber à côté d'elle. "Sidérée", elle annonce porter plainte ce lundi. De son côté, la SNCF se dit choquée et regrette "ces conditions de voyage difficiles".

Poitiers, France
Dernier exemple en date du harcèlement sexiste et sexuel dont sont victimes les femmes dans les transports en commun, une passagère de la SNCF a filmé samedi soir un autre voyageur en train de se masturber sur la ligne entre Paris, Poitiers et La Rochelle. La vidéo d'une durée de 20 secondes a déjà été partagée plusieurs centaines de fois sur les réseaux sociaux.
"Je l'ai vu mettre sa main dans son pantalon, au début je me suis dit qu'il se grattait peut-être mais ça a continué, et ce monsieur s'est masturbé devant moi pendant tout le trajet d'une heure et demie"
"Je vais porter plainte ce lundi après-midi"
Informaticienne de profession, Natacha raconte avoir été "sidérée" sur le moment. "Je ne savais pas quoi faire, le wagon était presque vide, je n'ai pas vu de personnel de bord jusque Poitiers, gare où est descendu l'homme qui s'est masturbé (...) je ne pensais pas que cela pouvait arriver dans un TGV".
"S'il a fait ça devant moi, de quoi d'autre était-il capable ?"
"J'ai filmé car c'était peut-être mon seul moyen de défense", explique Natacha. Cette Picto-Charentaise compte aller porter plainte ce lundi après-midi au commissariat de La Rochelle "avec toutes les vidéos que j'ai filmées et qui sont plus ou moins explicites".
La SNCF se dit choquée
Quelques heures après la publication sur Twitter de la vidéo, la SNCF a aussitôt répondu par l'intermédiaire de son community manager. Affirmant comprendre l'inquiétude de Natacha, l'entreprise ferroviaire dit "[regretter] ces conditions de voyage difficiles". "Si cela venait à se reproduire", la compagnie invite à signaler ce type de comportement au chef de bord ou "à joindre le service d'urgence SNCF au 3117".
"La réponse de la SNCF est que j'aurais dû appeler le numéro, mais je ne le connaissais pas, je pense qu'il est trop peu diffusé"