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Un important trafic d’héroïne démantelé à Montbéliard
Un important réseau de drogue a été démantelé à Montbéliard par la police judiciaire de Besançon. 58 kilos d'héroïne ont été retrouvés dans un appartement en plein centre-ville. Sept personnes ont été mises en examen, dont les têtes du réseau.

On l'a appris ce jeudi : un important trafic de cocaïne a été mis à jour sur la commune de Montbéliard. Sept personnes ont été interpellées et mises en examen fin mars. Certaines sont suspectées d'être à la tête du réseau. La valeur de la drogue saisie est estimée à plus d'1,5 millions d'euros.
L’enquête a démarré il y a 3 ans. La police judiciaire de Besançon commence alors à s’intéresser de près à des propriétaires de restaurants kebabs et de bars à chicha à Montbéliard. Les patrons menaient la grande vie : ils avaient de beaux appartements et voyageaient très souvent... un peu trop au goût des forces de l'ordre.
Ils blanchissaient l'argent dans des casinos
La PJ les suspecte alors d'être des trafiquants de drogue et d'avoir réalisé des allers-retours entre les Pays-Bas et Montbéliard pour acheter la marchandise. La cocaïne était revendue sur toute la Franche-Comté. Les suspects allaient ensuite dans des casinos pour blanchir l'argent ou jouaient à des jeux de la Française des Jeux.
C'est en novembre 2015 que l'enquête s’accélère. Après de nombreuses écoutes, des interrogatoires, des perquisitions, les policiers repèrent un appartement suspect à Montbéliard en plein centre-ville. Les forces de l'ordre surprennent, en flagrant délit, un homme en train de fabriquer des pains d’héroïne. Le suspect tente de s'enfuir en sautant de la fenêtre du deuxième étage. Il se cassé la jambe et est interpellé.
Un énorme laboratoire découvert
Dans le logement, la police judiciaire découvre un énorme laboratoire où sont entreposées 58 kilos d’héroïne et du matériel pour confectionner l’héroïne : des masques, un malaxeur et une presse hydraulique. A la suite de cette découverte, dix personnes ont été interpellées fin mars. Sept ont été mises en examen. Certaines sont suspectées d'être les têtes du réseau.