Un médiateur Linky agressé dans le Puy-de-Dôme
Il était censé faire de la pédagogie auprès des habitants. Enedis explique que ce jeune homme de 21 ans a été menacé et frappé vendredi dernier à Saint-Denis-Combarnazat.
Ce jeune homme ne venait pas pour poser un compteur mais pour expliquer à quoi il va servir. D'après ce qu'explique Enedis, il s'est rendu dans une maison où il n'y a pas de sonnette. Il ouvre donc le portail mais il a tout juste le temps de faire deux mètres avant d'être interpellé par un homme d'une soixantaine d'années qui menace d'aller chercher son fusil. Le médiateur tente de discuter mais finalement décide de rebrousser chemin.
Selon son témoignage, c'est à ce moment là que l'agression aurait commencé. Il aurait d'abord reçu une gifle, aurait eu sa chemise déchirée avant de voir arriver un second homme. A deux, ils auraient donné une quinzaine de coups de pieds et de coups de poings au jeune homme qui était à terre. Son matériel professionnel a également été détruit.
Un sous-traitant d'Enedis
Le médiateur a pu s'en aller mais souffre de contusions au genou, au coude, aux jambes et à une épaule. Il s'est vu prescrire deux jours d'Interruption Temporaire de Travail. Il a pu regagner son domicile et il se trouve actuellement en arrêt maladie. Ce n'est pas un agent d'Enedis mais le salarié d'un prestataire (Painhas) qui travaille pour Enedis dans le cadre du déploiement des compteurs Linky.
Enedis a porté plainte et condamne "un acte de violence inacceptable". Pour Pierre-François Mangeon, le directeur Territorial pour le Puy-de-Dôme, il s'agit malheureusement de la conséquence de la campagne anti-Linky qui est menée sur les réseaux sociaux. Il craint même d'autres dérapages, qui pourraient être encore plus graves.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie.