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Trois morts dans un attentat au couteau à la basilique Notre-Dame de Nice, Emmanuel Macron appelle à l'unité
Une attaque au couteau a fait trois morts ce jeudi dans une église de Nice. L'auteur des faits, grièvement blessé, a été interpellé. Le parquet antiterroriste est saisi et la sécurité portée au niveau "urgence attentat" dans le pays. Sur place, Emmanuel Macron appelle les Français à l'unité.

Quatre ans après l'attaque au camion sur la promenade des Anglais, Nice est de nouveau endeuillée par un attentat qui a fait trois morts (deux femmes et un homme) par arme blanche ce jeudi matin vers 9h à la basilique Notre-Dame de l’Assomption, située avenue Jean-Médecin. L'auteur des faits, qui a crié "Allah akhbar" aux abords de l'église, serait âgé d'une vingtaine d'années. Il a été abattu par la police et conduit à l'hôpital en urgence absolue. Emmanuel Macron a aussitôt quitté Paris pour se rendre sur place. "C'est la France qui est attaquée" a déclaré le président à Nice, appelant à l'unité nationale et dénonçant une "attaque terroriste islamiste".
Le parquet national antiterroriste a été saisi et une enquête pour "assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle" est ouverte. En fin de matinée, le Premier ministre a annoncé le passage du plan Vigipirate en "urgence attentat", niveau d'alerte le plus élevé, pour l'ensemble du territoire. Cette attaque survient deux semaines après la décapitation de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie assassiné à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines) après avoir montré des caricatures de Mahomet aux élèves d'une de ses classes de collège.
La suivi de la journée
19h - "Nous sommes en état de choc devant ce nouvel acte de violence meurtrière terroriste perpétré dans notre ville" écrit dans un post sur Facebook l'association Promenade des Anges, créée au lendemain de l’attentat terroriste du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais.
18h30 - À Cannes, où s'achevait ce jeudi l'édition symbolique du festival international du film, une minute de silence a été observée en hommage aux victimes de Nice. Un tapis noir a aussi recouvert l'habituel tapis rouge installé sur la montée des marches du Palais des festivals.
18h05 - Le président américain et le ministre iranien des Affaires étrangères expriment sur Twitter leur solidarité avec la France : "Nous sommes de tout cœur avec les Français. L'Amérique est aux côtés notre plus vieil allié dans ce combat. Ces attaques terroristes d'islamistes radicaux doivent prendre fin immédiatement", a tweeté Donald Trump. "Nous condamnons fermement l'attaque terroriste d'aujourd'hui à Nice. Il faut remplacer ce cercle vicieux que ne cesse de s'aggraver - discours de haine, provocations et violence - par la raison et le bon sens", a déclaré de son côté Mohammad Javad Zarif. Comme les États-Unis et l'Iran, de nombreux pays expriment leur solidarité avec la France.
17h45 - Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian lance un "message de paix au monde musulman", soulignant que la France est le "pays de la tolérance", pas du "mépris ou du rejet". "N'écoutez pas les voix qui cherchent à attiser la défiance. Ne nous laissons pas enfermer dans les outrances d'une minorité de manipulateurs", a-t-il déclaré lors de l'examen du budget de son ministère à l'Assemblée nationale.
17h40 - Roseline Hamel, la sœur du prêtre assassiné en juillet 2016 dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), adresse ses pensées aux familles des victimes dans un communiqué : "Le Dieu qui demande de tuer n'existe pas. C'est un leurre, pire, une idole qui incarne l'esprit du Mal", écrit-elle.
17h30 - Le Congrès juif européen (CJE) se dit "bouleversé et indigné" par l'attaque et dénonce "la barbarie et le mal absolu" de l'attentat. "Les communautés juives d'Europe sont entièrement solidaires du président (français) Emmanuel Macron et du peuple français", déclare Moshe Kantor, président du CJE.
17h20 - Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres "condamne fermement l'attaque odieuse" survenue à Nice et réaffirme "la solidarité des Nations unies avec la population et le gouvernement de la France" dans cette épreuve.
17h05 - L'attaquant serait un Tunisien de 21 ans, arrivé en Europe par Lampedusa fin septembre et en France début octobre, selon des sources proches du dossier. Son identité n'est pas formellement confirmée par les autorités judiciaires.
16h30 - Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, a prévu un point sur l'enquête ce jeudi soir à 21h au tribunal judiciaire de Nice.
15h45 - Devant la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice, le président de la République dénonce "une attaque terroriste islamiste", apporte le "soutien de la nation toute entière aux catholiques" et appelle à l'unité nationale. "Si nous sommes attaqués, c'est pour les valeurs qui sont les nôtres. Nous ne cèderons rien", insiste Emmanuel Macron, qui annonce le passage de 3.000 à 7.000 militaires pour l'opération Sentinelle.
15h15 - Emmanuel Macron, en visite à Nice, n'entrera pas dans la basilique mais a prévu de s'exprimer aux abords du bâtiment.
15h00 - Le glas sonne dans les églises de France, en hommage aux trois victimes de l'attaque. La "cloche des défunts" retentit à une heure symbolique pour les chrétiens, car elle serait celle de la mort du Christ.
14h55 - Une cellule d'aide psychologique a été mise en place par le ministère de la Santé. Elle est joignable au 01.44.49.24.30.
14h50 - Avant de gagner la basilique Notre-Dame de l'Assomption, où a eu lieu l'attaque, Emmanuel Macron salue les forces de l'ordre, pompiers et militaires qui sont intervenus dans la matinée.
14h45 - "La nation partage la douleur et l'immense émotion des familles des victimes de Nice et de toute la communauté catholique qui a été frappée en plein cœur", déclare le Premier ministre au Sénat. "La République ne faiblira pas, la République n'abdiquera pas", insiste Jean Castex.
14h30 - À Nice, toutes les églises sont fermées "jusqu'à nouvel ordre". À quelques jours de la Toussaint, fête catholique, la surveillance des lieux de culte et des cimetières va être "renforcée" partout en France pour prévenir "tout acte qui pourrait être commis par mimétisme", indique le ministère de l'Intérieur.
14h15 - Sur l'avenue Jean-Médecin, à proximité de la basilique, le président de la République, entouré par le maire de Nice Christian Estrosi et le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, va à la rencontre des policiers municipaux qui ont maîtrisé l'auteur de l'attaque. Emmanuel Macron est notamment accompagné de Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, et d'Eric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux.
14h05 - Emmanuel Macron est arrivé à Nice.
13h50 - "Je suis proche de la communauté catholique de Nice, déclare le pape François sur Twitter_. Je prie pour les victimes, pour leurs familles et pour le bien-aimé peuple français, afin qu'il puisse réagir au mal par le bien"_.
13h45 - Le président Macron est attendu dans les minutes à venir à la basilique Notre-Dame de Nice.
13h35 - Les anciens présidents Sarkozy et Hollande dénoncent tous deux un acte de "barbarie". Nicolas Sarkozy appelle la France à "faire preuve d'une détermination sans faille" contre "les ennemis de la démocratie". François Hollande affirme de son côté que "la démocratie est notre arme" face au "terrorisme islamiste".
13h25 - Le Vatican condamne l'attaque de Nice, précisant que "le terrorisme et la violence ne peuvent jamais être acceptés", et fait savoir que le pape "prie pour les victimes".
13h10 - Selon la police, l'assaillant a crié "Allah akbar" avant d'être blessé lors de son interpellation. Il a dit s'appeler "Brahim" et être âgé de "25 ans". En fin de matinée, son identité n'était pas encore établie.
12h45 - Jean Castex porte le plan Vigipirate au niveau "urgence attentat" partout en France. C'est le niveau d'alerte de sécurité le plus élevé. Un Conseil de défense et de sécurité nationale se tiendra par ailleurs ce vendredi matin à l'Elysée. Le Premier ministre dénonce une "attaque aussi lâche que barbare qui endeuille le pays tout entier".
12h30 - Selon les informations recueillies par nos confrères de franceinfo, les trois victimes sont deux femmes et un homme. Une femme d'environ 70 ans a été attaquée à la gorge et quasiment décapitée dans la basilique. Le sacristain, un quadragénaire, a également été tué, quasiment égorgé. La troisième victime, une femme d'une quarantaine d'années, est décédée à l'extérieur de l'église après s'être réfugiée dans un café où elle a succombé à ses blessures.
12h25 - Angela Merkel exprime la "solidarité" de l'Allemagne avec la France. "Je suis profondément bouleversée par les meurtres cruels dans une église à Nice", a déclaré la chancelière allemande citée sur le compte Twitter du porte-parole du gouvernement allemand.
12h20 - Emmanuel Macron est attendu en début d'après-midi à Nice, à la basilique Notre-Dame, indique l'Élysée. Le président de la République sera accompagné du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, du procureur national antiterroriste Jean-François Ricard, et du président de la Conférence des évêques de France Monseigneur de Moulin Beaufort. Le chef de l'État rencontrera sur place les forces de sécurité et échangera avec le maire de Nice Christian Estrosi et les députés Éric Ciotti et Cédric Roussel.
12h10 - Le glas sonnera à 15h dans toutes les églises du pays, annonce la Conférence des évêques de France.
12h00 - L'Union européenne affiche sa "solidarité" avec la France. "Toute l'Europe est avec vous", a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel, sur Twitter.
11h55 - Le président du Conseil français du culte musulman condamne "avec force" et dénonce "avec vigueur cet acte terroriste". Mohammed Moussaoui exprime "toute (s)a compassion et (s)a solidarité aux victimes, à leurs familles et à leurs proches", ainsi qu'à "la communauté catholique de France qui s'apprêtait à fêter la Toussaint". Il appelle également les musulmans de France à annuler toutes les festivités de la fête de Mawlid (fête de la naissance du prophète de l'isla, prévue de vendredi à dimanche" en signe de deuil et de solidarité avec nos compatriotes victimes de cet acte abject".
11h50 - Deux heures à peine après l'attaque de Nice, un homme armé d'un couteau a été abattu par la police à Avignon ce jeudi matin.
11h40 - L'équipe de volley du Stade Poitevin est confinée dans son hôtel situé à 300 mètres du lieu de l'attaque. France Bleu Poitou a recueilli les témoignages des joueurs.
11h30 - Premières réactions en Europe : le Premier ministre italien Giuseppe Conte dénonce "une vile attaque" à Nice et le président du Parlement européen David Sassoli appelle à l'union contre "ceux qui répandent la haine".
11h25 - La Conférence des évêques de France qualifie l'attaque d'acte "innommable" et souhaite "que les Chrétiens ne deviennent pas une cible à abattre".
11h20 - "Il est trop tôt pour parler du profil, indique David-Olivier Reverdy, secrétaire national adjoint du syndicat Alliance police. Il précise que les policiers municipaux niçois, qui ont neutralisé l'assaillant, ont été prévenus par "un témoin qui se trouvait en face de l'église" et qui leur a signalé qu'une personne "présentant une plaie saignante au cou s'y trouvait".
11h10 - Les réactions politiques et religieuses se multiplient après l'attaque.
11h - Un moment de recueillement a été observé au Sénat à l'ouverture de la séance, avant un hommage plus solennel aux victimes dans l'après-midi.
10h55 - Grièvement blessé, l'auteur des faits a été transporté à l'hôpital Pasteur de Nice en urgence absolue, indiquent les forces policières. Il a été abattu vers 9h10 par la police municipale.
10h45 - Christian Estrosi a donné davantage de détails sur les faits lors d'une conférence de presse improvisée : deux personnes, dont le sacristain, sont mortes à l'intérieur de la basilique, de la façon la plus "horrible" qui soit, selon le maire de Nice, "comme le professeur", Samuel Paty.
10h40 - Selon Christian Estrosi, le sens du geste de l'auteur "qui n'a cessé de répéter Allah akbar alors qu'il était médicalisé sur place", "ne fait aucun doute". Interrogé par franceinfo, le maire de la capitale azuréenne déclare que "Nice est en train de payer un tribu beaucoup trop lourd en étant une fois de plus victime de l'islamo-fascisme".
10h35 - Un nouveau bilan fait état de trois morts.
10h30 - L'Elysée fait savoir que le président Emmanuel Macron se rendra à Nice en fin de matinée.
10h20 - Le parquet national antiterroriste est saisi. Une enquête de flagrance est ouverte pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste", "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle". L'enquête est confiée à la police judiciaire et à la DGSI.
10h15 - Emmanuel Macron se rend à son tour au centre de crise à Beauvau.
10h05 - Jean Castex quitte l'Assemblée nationale pendant le débat sur le reconfinement pour se rendre à la cellule de crise au ministère de l'Intérieur.
10h - Un nouveau bilan fait état de deux morts.
9h50 - À l'Assemblée nationale, la séance est suspendue, les députés observent une minute de silence en hommage aux victimes.
9h45 - Selon la police, une personne a été mortellement égorgée par l'individu muni d'un couteau. Les faits se sont produits aux alentours de 9h dans la basilique Notre-Dame, avenue Jean-Médecin. L'opération de police est toujours en cours, une équipe de déminage est sur place. Les riverains sont invités à éviter le secteur.
9h35 - Le maire de Nice évoque la piste d'un attentat.
9h30 - Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin annonce l'ouverture d'une cellule de crise.
9h25 - Christian Estrosi annonce sur Twitter que l'auteur d'une attaque à l'arme blanche a été interpellé ce jeudi matin à Nice, aux abords de la basilique Notre-Dame. Un premier bilan fait état d'un mort et plusieurs blessés.