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Un réseau de passeurs de migrants vietnamiens entre Paris et la côte d'Opale démantelé

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Dix personnes soupçonnées de faire partie d'un réseau d'immigration clandestine, ont été interpelées le 12 octobre. Elles faisaient passer des migrants vietnamiens en Angleterre, via le tunnel sous la Manche. Avant, elles les faisaient travailler à Paris pour qu'ils gagnent l'argent nécessaire.

Deux camions transportant des migrants vietnamiens ont tenté de traverser la Manche via le tunnel sous la Manche. Deux camions transportant des migrants vietnamiens ont tenté de traverser la Manche via le tunnel sous la Manche.
Deux camions transportant des migrants vietnamiens ont tenté de traverser la Manche via le tunnel sous la Manche. © Radio France - Matthieu Darriet

Sept personnes ont été mises en examen pour traite d'êtres humains en bande organisée, après un coup de filet à Coquelles, le 12 octobre. Trois ont été placées en détention provisoire, quatre sous contrôle judiciaire. Elles sont soupçonnées d'appartenir à un réseau de passeurs, qui organisait le voyage clandestin de migrants vietnamiens vers l'Angleterre.

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Dans le cadre d'une enquête diligentée par la Juridiction interrégionale spécialisée de Lille (JIRS), deux camions frigorifiques ont été repérés à Coquelles, en direction du tunnel sous la Manche, avec une quarantaine de Vietnamiens cachés à bord. Selon la procureure de la République de Lille, Carole Etienne, "un premier camion a été intercepté à l'entrée du tunnel avec 17 migrants dissimulés à l'arrière". Le second chauffeur a "abandonné son projet et déposé une vingtaine de migrants sur une aire d'autoroute". Là, ils ont été récupérés par un taxi parisien.

Du travail clandestin pour pouvoir payer les passeurs

L'enquête a pu déterminer que le réseau était notamment piloté depuis la région parisienne, où les migrants vietnamiens, arrivés de leur pays en avion, et ayant ensuite transité par les pays de l'Est, étaient hébergés. Ils travaillaient dans le bâtiment ou des commerces, le temps de gagner assez d'argent pour payer leur passage vers l'Angleterre.

8000 à 10 000 euros par personne

Selon la procureure, ils devaient débourser une somme allant de 8000 à 10 000 euros par personne. Lors de perquisitions, plus de 100 000 euros en liquide ont été saisis.

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