- Accueil
- Auvergne-Rhône-Alpes
- Drôme
- Infos
- Faits divers - Justice
- Un Spahi de Valence condamné à de la prison ferme pour violences conjugales
Un Spahi de Valence condamné à de la prison ferme pour violences conjugales
Un militaire du 1er régiment de Spahis à Valence a été condamné ce lundi 25 avril à 12 mois de prison dont six avec sursis pour avoir frappé sa compagne dans la nuit du 21 au 22 avril. Il n'y a pas eu de mandat de dépôt, il est donc ressorti libre du tribunal.

C'est la seconde fois en moins d'un an que ce jeune homme de 25 ans se retrouve au tribunal. Déjà en mai 2021, ce militaire du 1er régiment de Spahis à Valence, a été condamné à six mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Ce lundi 25 avril, le tribunal l'a une nouvelle fois condamné pour avoir frappé sa compagne en présence des deux très jeunes enfants du couple.
Dix jours d'ITT
Dans le box, le jeune homme reconnait une colère impulsive et une forte jalousie. Il apparait pourtant calme, la voix parfois inaudible, presque atone. Pour expliquer cette nouvelle nuit de violences, il évoque une histoire de portable. Sa compagne n'a pas souhaité lui donner le sien. Il n'a pas accepté. "Il faut aussi se fier à sa personnalité, plaide son avocate. Sa jalousie peut s'expliquer par un manque de confiance en soi. Quand on ne croit pas en soi-même, on ne croit pas en les autres".
Le ton monte au sein du couple qui passe la soirée chez la compagne. La mère se réfugie dans la salle de bain. Lui tente de démonter la serrure. Elle part prévenir les voisins. Quand elle revient, avec son bébé de quatre mois dans les bras, il la frappe à deux reprises et la mord. Les coups sont violents. Le prévenu n'est pas grand mais il a des bras musclés, c'est un militaire. Sa compagne a dix jours d'ITT. Le bébé est blessé. Leur plus grande fille - deux ans - est témoin de la scène.
"Je regrette tellement, souffle le jeune homme, déjà suivi psychologiquement. Je ne suis pas un criminel, je peux pouvoir continuer à voir mes enfants". Il essuie quelques larmes. Le tribunal le condamne à douze mois de prison dont six avec sursis ; révoque son sursis probatoire de six mois ; l'interdit d'entrer en contact avec sa compagne. Il n'y a pas eu de mandat de dépôt, l'homme est donc sorti libre du tribunal.