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Un syndicat de police réclame l'interdiction des manifestations des gilets jaunes à Montpellier
Après les nouveaux débordements en fin de manifestation samedi lors de l'acte 20 des gilets jaunes à Montpellier, le syndicat Unité SGP Police-FO souhaite que les prochains rassemblements soient interdits.

Les scènes se répètent tous les samedis dans les rues de Montpellier. Les violences démarrent toujours en milieu voire fin d'après-midi entre les casseurs et les forces de l'ordre. Pour l'acte 20 des gilets jaunes samedi, quarte policiers et un gendarme ont été blessés au visage notamment dans la rue Saint-Guilhem. Onze personnes ont été interpellées. La manifestation n'avait pas été interdite contrairement à Bordeaux ou Avignon ce qui a le don d'agacer le syndicat Unité SGP Police-Force Ouvrière. Il propose à l'avenir de les interdire pour éviter aux casseurs de s'infiltrer dans les cortèges.
Un appel à la réflexion
Si les futurs actes des gilets jaunes prennent la même tournure que les précédents, il faudra interdire les rassemblements. C'est le message d'Unité SGP Police-Force Ouvrière après l'acte 20 à Montpellier. "Nous ne réclamons pas une interdiction dès samedi prochain" précise d'entrée Bruno Mengibar. Le secrétaire départemental adjoint du syndicat met cette proposition sur la table pour inciter les gilets jaunes à changer de stratégie : "nous invitons les responsables à réfléchir sur les orientation que devra prendre le mouvement à l'avenir. Les gilets jaunes du départ sont accaparés par des idéologues qui viennent uniquement pour casser. Si les manifestations étaient interdites à l'avenir, peut être que les gilets jaunes réorienteraient le mouvement vers d'autres formes d'action."
"Montpellier fait partie de ces villes où il y a un noyau dur d'activistes, de bandits qui viennent pour casser du flic ou du mobilier urbain"
Un changement de manifestants
Cette réclamation de la part du syndicat est motivée selon ses représentants par le changement de composition des cortèges les samedis à Montpellier. "Nous ne voyons plus les pancartes, les revendications, les slogans disparaissent de plus en plus" affirme Bruno Mengibar. "La spontanéité et la sincérité du mouvement n'existe plus à l'heure actuelle" ajoute le secrétaire départemental adjoint du syndicat.
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