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Un trafic de faux pass sanitaires découvert par les gendarmes des Hautes-Pyrénées
Les gendarmes des Hautes-Pyrénées enquêtent actuellement sur un trafic de faux pass sanitaires. En Bigorre, une pharmacienne et une infirmière ont été piratées informatiquement et c'est comme cela que des fausses injections et donc des faux pass sanitaires ont été créés.

Dans cette affaire, il ne s'agit pas de gens qui ont emprunté le pass sanitaire d'un copain ou d'une grande sœur. Ce sont des pass sanitaires qui ont été créés informatiquement, virtuellement. Une pharmacienne et une infirmière se sont rendues compte qu'il y avait un souci dans leurs données. Des injections de vaccin apparaissaient sur des périodes où elles n'avaient pas vacciné. Cela leur a mis la puce à l'oreille, elles ont porté plainte. C'est comme cela que les gendarmes des Hautes-Pyrénées ont découvert que ces fausses injections constituaient de faux pass sanitaires.
Entre 200€ et 500€ le pass sanitaire
D'après le groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées, il y a "99 bénéficiaires". C'est une fraude qui a été réalisée par des personnes qui ont piraté le système informatique et l'identité de l'infirmière et de la pharmacienne. On ne sait pas encore si les bénéficiaires des faux pass, sont des habitants ou pas des Hautes-Pyrénées.
Cela a le goût et l'odeur d'un vaccin, mais ça n'en est pas un
Comment ont-ils fait ? Les explications sont apportées par le commandant 2nd du groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées, Ludovic Rougnon-Glasson : "Ils inscrivent des injections au profit de personnes qui les ont contactés préalablement et qui leur ont versé la somme demandée pour bénéficier de fausses injections, d'un faux pass sanitaire complètement virtuel. Ça a le goût et l'odeur d'un vaccin mais ça n'en est pas un. L'État a l'impression que ces gens ont été vaccinés parce que le hacker a accédé aux comptes de ces professionnels et déclaré une injection qui n'a pas eu lieu."
D'après le communiqué des gendarmes des Hautes-Pyrénées, "les enquêteurs en nouvelles technologies numériques travaillent sur un réseau frauduleux qui utilise une messagerie instantanée sur internet". Selon eux, pour avoir un faux pass sanitaire comme ceux-là, ça pourrait coûter entre 200 et 500€.
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