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Quatre mois de prison ferme requis contre l'ultra lyonnais soupçonné d'avoir agressé un supporter stéphanois

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Le 7 septembre 2013, un supporter des Verts était violemment agressé devant la banque où il travaille, à Veauche (Loire). Un ultra lyonnais est soupçonné d'avoir participé à cette agression. Le tribunal de Saint-Étienne réclame quatre mois de prison ferme et 2.000 euros d'amende.

palais  de justice de Saint Etienne
palais de justice de Saint Etienne © Radio France - yves renaud

En septembre 2013 , la victime avait reçu des coups de matraque et des coups de pied au visage, aux jambes et aux bras et continue de souffrir de séquelles . Si l'agression ne fait aucun doute,  il est bien difficile de savoir qui l'a orchestrée.

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Maître Fabien Rajon et Maître Laurent Verilhac
Maître Fabien Rajon et Maître Laurent Verilhac © Maxppp - maxppp

Tout accuse  le prévenu, 21 ans au moment des faits. Sa voiture était à Veauche, dans la Loire, ce matin-là, son téléphone y était aussi. Enfin, au moment de l’enquête , la victime a reconnu cet homme, parmi 400 photos portrait. À la barre, le prévenu tente d’expliquer qu’il ne sait pas qui lui a emprunté sa voiture après une fête un peu arrosée. Il dit ne pas connaître les gens chez qui cette fête était organisée et ne pas connaître non plus les ultras du virage sud étiquette "MEZZA" ou "Lyon 1950".

"Mais vous en êtes le trésorier", s'étonne le président

L’avocat de la partie civile s'engouffre dans la brèche : "en prêtant votre voiture à tout le monde, vous faites preuve d’une grande générosité ! Vous ne connaissez personne et vous nous racontez des histoires à dormir debout. Soit vous êtes vous-même coupable, soit vous protégez quelqu'un et vous avez peur de représailles. On peut le comprendre quand on voit la violence du milieu des supporters ultras".

Pour compliquer cette accusation qui paraît simple, l'avocat de la défense bat en brèche les prétendues preuves

Pas de trace ADN, pas d 'empreinte, pas d’interpellation au moment des faits, la vidéo surveillance de la ville et de la banque ne permettent pas de reconnaître formellement les agresseurs. La perquisition n'a rien donné et, cerise sur le gâteau de la défense, le policier municipal qui s’est porté au secours du stéphanois agressé n'a pas reconnu non plus les agresseurs. Il était pourtant  à moins de deux mètres d'eux. "Mon client prête régulièrement sa voiture et il a peut-être maladroitement tenté de se dédouaner, mais rien dans ce dossier ne l'accuse", explique l'avocat.

Le procureur souligne la sauvagerie de l’agression et les mensonges à répétition du prévenu, sans trouver d’explication valable à cette agression bête et méchante. Il réclame huit mois de prison, dont quatre ferme, et 2.000 euros d’amende.

Le TGI rendra son délibéré le 29 mars prochain.

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