Violence aux abords des lycées nantais : inquiétude des riverains
Cinq lycées nantais viennent de connaître des tentatives de blocus, certains avec voitures et poubelles brûlées aux abords des établissements. Les riverains craignent de nouveau actes de violence.
Nantes, France
Les riverains de plusieurs lycées nantais sont inquiets. La fin de semaine dernière s'est soldée par des violences devant cinq établissements. Des voitures et des poubelles ont brûlé, sans aucune revendication concrète. Des tentatives de blocus ont eu lieu vendredi en différents points de la ville : quartier Bellevue au Sacré Coeur et à Camus, entre le Breil et les Dervallières au lycée Carcouët, au sud de Nantes au lycée des Bourdonnières et au nord à Monge-la Chauvinière où une carcasse de voiture était encore visible deux jours après les faits.
Le ras-le-bol des riverains
Voiture retournée, à moitié calcinée, la carcasse est toujours là. Deux jours et demi après les actes de violences devant le lycée Monge-la Chauvinière. Stéphanie habite à deux pas :
C'est inadmissible, ça devient lamentable. C'est des gens qui travaillent qui n'ont pas forcément les moyens de se racheter une voiture. Ils perdent leur travail à cause de petits c...
Même ras-le-bol à Bellevue, non loin des lycées Sacré Cœur et Camus cibles de vandales, Pascal promène son chien :
Ça gâche notre cadre de vie. Et c'est pas fini ! Nous en tant qu'habitant, que voulez-vous qu'on fasse ?
Entre le Breil et les Dervallières, devant le lycée Carcoüet les commentaires d'Isabelle (nom d'emprunt) :
Tout le monde redoute que les gens recommencent à faire des bêtises. Ce n'est pas assez réprimé.
L'absence de revendication officielle fait dire aux riverains que le malaise est profond :
Un sentiment de mal-être. Ils s'ennuient alors ils mettent le b...... C'est sans fin.
Pour éviter que les actes de violence aux abords des lycées ne recommencent, le préfet a demandé à la police de mettre en place des dispositifs de surveillance adaptés.