Violences urbaines à Montbéliard : trois jeunes hommes condamnés à des peines avec sursis
Trois hommes d'une vingtaine d'années étaient devant le tribunal correctionnel de Montbéliard ce mardi 23 février. Ils étaient jugés pour des violences urbaines commises l'été dernier quartier de la Petite Hollande, et condamnés à des peines de prison avec sursis.
Le tribunal correctionnel de Montbéliard a condamné trois jeunes hommes à des peines de prison avec sursis ce mardi 23 février, pour des faits commis lors des épisodes de violences qui ont secoué le quartier de la Petite Hollande l'été dernier. Un an de prison dont six mois de sursis pour l'un des prévenus, récidiviste et âgé de 19 ans. Les deux autres, âgés de 24 et 23 ans, écopent de huit mois de prison avec sursis.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, les trois hommes avaient participé, avec un groupe de plusieurs dizaine de personnes, à des violences urbaines : un véhicule avait été incendié, un riverain agressé et blessé, et un hall d'immeuble saccagé. Les enquêteurs ont porté leur attention sur des indices visibles sur les caméras de surveillance de la rue concernée : des baskets oranges, une chemise bleue et un bras en écharpe dans une attelle. Les trois jeunes hommes ont donc été reconnus et trahis à cause de leur tenue.
Durant l'audience, ils reconnaissent tous les trois avoir été présents durant ces violences. Mais tous nient y avoir participé. "J'étais au mauvais endroit au mauvais moment, mais je n'ai rien brûlé" plaide l'un des prévenus. "On vous voit sur les vidéos verser de l'essence... à moins que vous ayez un double" ironise en réponse la Procureure. Elle demande des peines de prison ferme pour les trois jeunes hommes.
Après délibéré, ils seront finalement surtout condamnés à des peines avec sursis, mais la défense regrette tout de même des peines d'exemplarité. "On en interpelle trois, on les met tous dans un sac, on secoue, et tout le monde coupable" déplore l'un des avocats des trois jeunes hommes. La défense rejette donc la faute sur le contexte actuel, difficile à oublier durant l'audience : celui des violences à répétition qui secouent le quartier.