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1er RA de Bourogne : les militaires produisent leur propre miel

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Depuis maintenant plusieurs mois, le 1er régiment d'artillerie produit son propre miel. Les deux ruches, qui abritent une centaine de milliers d'abeilles, sont entretenues par un club. Les nouvelles recrues ont été bien accueillies.

Les militaires ont deux ruches sur la base Les militaires ont deux ruches sur la base
Les militaires ont deux ruches sur la base - Premier régiment d'artillerie de Bourogne

120.000 nouvelles recrues ont rejoint le premier régiment d'artillerie de Bourogne. Ce ne sont pas des soldats, mais des abeilles. L'armée se lance dans la production de miel avec deux ruches implantées sur le domaine militaire. C'est l'un des employés civils de la base qui porte ce projet depuis maintenant deux ans.

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"C'est vraiment directement des abeilles au consommateur !"

Lorsqu'il a reçu deux kilos du miel produit par ses voisines de bureau, le Maréchal-des-logis-Chef David a immédiatement été séduit: "Il est très bon ! Là, c'est vraiment directement des abeilles au consommateur. Il n'y a pas de camion, il y a rien du tout", s'exclame-il.

De la fenêtre de son bureau, il peut surveiller ses nouvelles collègues qui se plaisent particulièrement bien dans leur nouvelle demeure, un vaste domaine militaire, préservée des pesticides. "On a une zone de neuf hectares qui est fauchée à l'avant des ruches, qui n'est fauchée qu'une seule fois par an et qui est propice au développement des fleurs", explique Fabien Sire qui travaille au régiment depuis 10 ans et qui est à l'origine de l'implantation des ruches.  

Des recrues indisciplinées

Pour autant, il leur reste du travail à faire sur la discipline. Les nouvelles recrues ont bien du mal à se plier aux ordres. "Sur la première levée, on a eu la surprise qu'elles n'aient butiné que du colza. Il y avait un champ de colza juste à côté, donc elles sont toutes allées dessus, se rappelle Fabien Sire. Ça donne un miel particulièrement difficile à travailler parce qu'il fige extrêmement vite. Donc je n'étais pas content qu'elles aillent exclusivement dessus. C'est vrai qu'elles n'écoutent pas nos conseils", dit-il en riant.

Mais malgré leur désobéissance, le résultat est là: "L'année dernière, on a fait 30 kilos de miel. Cette année, on devrait en faire un peu plus, entre 40 et 50 kilos", espère le responsable des ruches. Lors de la dernière vente, les pots se sont arrachés. L'argent servira à financer le club d'apiculture animé par quatre militaires et peut-être à recruter une nouvelle escadrille.

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