Retour sur 2020 : naissances en série au Safari de Peaugres et déjà un départ ?
2020 a été l'année des naissances au Safari de Peaugres. Pour la première fois en vingt ans, le site ardéchois a vu naitre une panthère des neiges et trois lionnes. Mais l'une des bêtes pourrait déjà partir pour un autre parc animalier.
Les visiteurs ont pu voir cet été cette petite boule de poils gris qui passe son temps à dormir au Safari de Peaugres, en Ardèche. Chakra, le bébé panthère des neiges a bien grandi dans son enclos limitrophe à celui des lions, où là aussi des naissances ont eu lieu cette année.
Chakra pourrait partir bientôt
Chakra est né en mai au Safari de Peaugres. Ce bébé panthère des neiges a pu intégrer l'enclos visible aux visiteurs cet été après quelques temps d'acclimatation explique Damien Busset, le chef animalier : "Il faut le temps que le mâle l'accepte. C'est est une bonne patte. La mise en contact s'est bien passée. Le petit ne lui pas laissé le temps car il lui a tout de suite sauté dessus pour jouer".
Le bébé a bien grandi, il mesure près d'un mètre sans la queue et pèse environ une vingtaine de kilos. Il mange de la viande que les soigneurs cachent entre des pierres de l'enclos. Depuis le mois d'octobre, il vit dans un environnement calme : le coronavirus a contraint le parc animalier de fermer.
Les visiteurs pourront-ils revoir Chakra ? La question peut se poser puisque cette panthère des neiges fait partie d'un programme européen de sauvegarde des espèces en voie de disparition. Le coordinateur de l'espèce a donné récemment son feu vert pour que Chakra parte se reproduire dans un autre parc animalier.
Des lionnes sans nom
"Cela dépend maintenant des demandes, précise Damien Busset. A priori, d'ici le printemps, Chakra sera toujours là". À quelques mètres de lui, dans l'enclos voisin, trois petites lionnes jouent avec leur papa.
Elles sont nées en août, n'ont pas encore de nom et n'ont pas encore vu les visiteurs. "L'enclos est à une vingtaine de mètres de leur maison et après leur naissance, elles ont été mises en contact progressif avec leur père. Cela prend du temps et quand elles ont intégré l'enclos, le parc avait fermé", raconte Damien Busset.
Pour le moment, elles ne sont pas indépendantes. Leur mère les surveille et ne les laisse pas partir à plus de quinze mètres d'elle. Les petites lionnes commencent seulement à manger de la viande. Elles resteront auprès de leurs parents encore deux ans. Un peu de temps encore pour les admirer.