Des centaines de bouteilles de Bénédictine, fabriquées à Fécamp, retrouvées au fond de la mer Baltique
Des centaines de bouteilles de cognac et de Bénédictine, la liqueur fécampoise, ont été remontées, à la fin du mois d'octobre, de l'épave d'un navire coulé pendant la Première Guerre mondiale.
Le 22 octobre, une entreprise suédoise spécialisée dans la recherche d'alcools vintage perdus en mer, a sauvé de l'épave du Kyros 600 bouteilles de cognac et 300 de Bénédictine, la célèbre liqueur fabriquée à Fécamp (Seine-Maritime) et dont la distillerie-palais, le palais Bénédictine, attire chaque année plus de 100.000 visiteurs.
Encore buvable ?
Le Kyros a été coulé en mer Baltique, au large de l'île d'Åland, par un sous-marin allemand en 1917 alors qu'il faisait route vers la Finlande, chargé de biens destinés à la Russie tsariste. Le cognac, produit par la maison De Haartman aujourd'hui disparue, et la Bénédictine sont en cours d'analyse dans un laboratoire pour déterminer si ils peuvent encore être bus.
"La mer Baltique offre des conditions favorables à la conservation de ces boissons" parce qu'elle est "sombre et très froide", a indiqué à l'AFP Peter Lindberg, le responsable de l'expédition, qui espère revendre les bouteilles lors de ventes aux enchères internationales. Aucune trace de fuite n'a été détectée sur celles-ci.