Des objets des "petits gris" vendus aux enchères par la SNCF au profit des Restos du Cœur
La SNCF organise lundi une vente aux enchères d'objets issus des "petits gris" pour les Restos du Coeur. Les "petits gris" sont des trains de banlieue en acier qui ont circulé jusqu'en 2018 en Ile-de-France. Soixante-treize pièces sont mises en vente. On peut les voir 81 rue du Charolais à Paris.
La vente aux enchères organisée lundi à Paris par la SNCF devrait séduire les amoureux des trains et plus particulièrement des "petits gris". Ces trains de banlieue en acier inoxydable, d'où leur nom, ont circulé jusqu'à fin 2018 en Ile-de-France. L'argent de cette vente aux enchères ira aux Restos du Coeur.
Les objets sont exposés jusqu'à la vente aux enchères, qui aura lieu lundi à 18H30, à Ground Control, près de la Gare de Lyon, 81 rue du Charolais, à Paris. Les enchères seront aussi possibles en temps réel sur internet.
Soixante-treize pièces proposées à la vente
Cinquante-six pièces originales seront mis en vente : phares, lanternes, tabourets, banquettes, interphones, porte-bagages, manomètres, etc. Les mises à prix seront relativement modestes.
La SNCF a aussi permis à cinq studios de jeunes designers de transformer des pièces de ces trains en 17 objets du quotidien: un vaisselier, une table, des étagères, une poubelle, un banc, des portes, des lampes.
Une cagnotte pour les Restos du Coeur
L'idée c'est que tout le monde puisse participer, indique le commissaire-priseur, Ludovic Morand, qui précise que les prix seront attractifs. "Si on vent un objet 100 euros, c'est 100 repas aux Restos du Coeur", explique-t-il.
En 2012, une première vente avait rapporté 45.530 euros.
Les "petits gris" font partie de notre patrimoine
Les "petits gris", officiellement Z5300, étaient aussi appelés "rames inox" ou "couscoussières". Ils ont circulé dans la région parisienne de 1965 à 2018. Avec leur caisse argentée et leurs banquettes en skaï orange, ils incarnaient le confort moderne des années 1960.
"Les petits gris ont marqué la vie de beaucoup de nos voyageurs et on a souhaité pouvoir leur donner une deuxième vie", a expliqué Alain Krakovitch, le directeur général de Transilien. "Surtout, c'est important pour tous les cheminots, et en particulier pour les 13.000 agents de Transilien, que cette vente se fasse au bénéfice des Restos du Coeur".
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