Il court 800 kilomètres en cinq jours pour sauver sa fille
Nicolas va réaliser Rouen - Toulouse en courant. Ce papa va parcourir 800 kilomètres pour faire connaitre la maladie de sa fille Zoé. Elle est atteinte du syndrome de Prader Willi, qui se traduit par une absence de satiété. À son arrivée à Toulouse, Nicolas remettra les dons récoltés aux chercheurs.

Cours Forrest, cours ! Ce dicton colle parfaitement à la peau de Nicolas Bellouin. Ce papa d'une petite fille prénommée Zoé va réaliser un défi totalement fou. Il va relier Rouen à Toulouse uniquement à la force des jambes. Pour cela Nicolas va courir près de 800 kilomètres en cinq jours avec une dizaine de copains. "On va le faire en relais. Chaque coureur fera deux fois trois heures par jour", détaille Nicolas.

Des heures d’entraînements
Forcément pour réussir cette performance hors norme, Nicolas a multiplié les entraînements. L'objectif : habituer son corps à la douleur. Mais il le sait ça sera quand même dur : "Le plus compliqué ça sera de courir sur ses courbatures. Généralement on fait une ou deux courses puis on se repose mais là ça ne sera pas possible. En tout cas dans la tête, moi et mes copains, on sera à bloc".

Lors de ce périple, tous les coureurs auront en tête Zoé, la fille de Nicolas, à qui il impose des règles très strictes depuis sa naissance pour la protéger. "Elle n'a jamais goûté au sucre, tous ses repas sont pesés pour limiter ses crises pour peuvent être très violentes à cause de ses frustrations", raconte le papa.
Absence de satiété
Zoé souffre du syndrome de Prader Willi. Une maladie rare qui touche une personne sur 20.000 dans le monde. Cette maladie se traduit par une absence de satiété. La petite fille a donc tout le temps faim.
Pour aider leur fille à combattre ce syndrome, toute la famille a décidé de l'incarner. "On a inventé un petit personnage qui est en Zoé. _ Du coup quand on lui dit 'on va marcher pour écraser Prader Willi', elle vient marcher, parce qu_'elle sait que c'est pour battre ce personnage qui n'est pas gentil", commente Nathalie, la maman.