Lavaur voit passer le Tour de France et baptise un rond-point en l’honneur de la course
Le premier "rond-point du Tour de France"a été baptisé ce mardi. Un édifice construit dans les années 2000 et qu’il avait fallu démonter quelques semaines après à cause de la Grande Boucle.

Troisième étape du tour de France en Occitanie aujourd'hui. Le départ sera donné ce mercredi d’Albi à destination de Toulouse. Une étape de transition de 167 kilomètres avant les Pyrénées. Albi, Cordes-sur-Ciel, Castelnau-de-Montmiral, Gaillac, Lavaur : les bastides tarnaises vont être à l'honneur.
Première en France
A Lavaur, ce mardi, tout était prêt pour accueillir le tour. Des centaines de camping-cars sont déjà au bord des routes pour encourager les coureurs. Un rond-point a aussi été baptisé. Lavaur est même la première ville de France à baptiser un de ses ronds-points ainsi. Il s'appelle désormais rond-point du Tour de France. Il faut dire qu’à cause de la Grande Boucle, il avait fait polémique. Il s'était même retrouvé dans une émission de TF1, "Combien ça coûte", raconte le maire, Bernard Carayon. "C’était en 2000, on venait de terminer les travaux dans une des avenues les plus importantes de Lavaur. Et quelques semaines après, on apprend que le Tour de France passe par Lavaur, et justement par ce rond-point. On a donc décidé de le démonter et le remonter." A l’époque, l’entrepreneur avait enlevé et remis l’installation gratuitement, poursuit le maire.
Un cauchemar
Les ronds-points ; un souci permanent, confirme Bernard Thévenet, un membre d'ASO et double vainqueur du Tour. "C’est un cauchemar, même si _les coureurs ont un peu plus l’habitude maintenant_. Mais on ne peut pas mettre une arrivée à 500 m d’un rond-point. Et sinon, ne pas faire une arrivée en ville, c’est une ineptie."
Bernard Carayon reprend la balle au bond. Il est prêt à enlever à nouveau le rond-point pour une arrivée du Tour. "Aucun problème, parce que vous savez le Tour de France, c’est 9 à 10 millions de téléspectateurs en France." La dernière fois que Lavaur a été ville étape s'était en 2011.
Et pour la petite histoire, d'après Marc Madiot, c'est un rond-point qui a fait reculer Thibaut Pinot et ses équipiers dans le peloton. C'est le moment choisi par Deceuninck-Quick Step pour provoquer une bordure fatale au Français.