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Pour la Toussaint, la ville de Pau veut chasser les moustiques des cimetières
Ce vendredi, c'est la Toussaint, journée de de fréquentation accrue des cimetières. Et cette année, la ville de Pau, suite à des plaintes, entend bien diminuer le nombre de moustiques dans ces lieux de recueillement. Pour cela, elle incite la population a être vigilante sur les objets laissés.

L'an dernier, entre le 27 octobre et le 2 novembre, 15 500 personnes se sont rendues au cimetière urbain de Pau, le plus grand de la ville, dont 4 500 pour le seul 1er novembre (une journée classique voit environ 500 entrées). Pour cette journée de "chassé-croisé" dans les allées entre les tombes, la mairie de Pau entend bien régler un problème qui avait valu bien des plaintes l'an dernier : les moustiques-tigres.
"Ça avait commencé l'année dernière, mais cette année, c'est plus prégnant, explique Michèle Pérony, directrice du service cimetières de la Ville. Le problème c'est que les femelles pondent des œufs dans très peu d'eau stagnante, l'équivalent d'un bouchon suffit. Et que, dans les cimetières, de l'eau, il y en a partout".
Alors, Michèle Pérony, en arpentant les allées, désigne les arrosoirs, les vases, les coupelles, les pots de fleurs, voire les morceaux de céramiques incurvés qui jonchent les cailloux et les tombes, et qui se remplissent avec la pluie ou l'arrosage. "On conseille aux gens d'enlever tous les objets abandonnés, notamment derrière les tombes, reprend Michèle Pérony. Ou encore de mettre du sable dans les coupelles et les pots de fleurs". Et pas question d'utiliser des traitements chimiques pour la mairie, qui préfère en appeler à la prudence.
Alors qu'une femelle peut pondre jusqu'à 200 œufs toutes les deux semaines, les moustiques ne se déplacent jamais à plus de 150 mètres de leur lieu de naissance, et grandissent donc dans les haies du cimetière. Et, dans ce lieu de 10 hectares et 15 000 concessions, les gardiens ou les marbriers qui y travaillent tous les jours sont particulièrement gênés.
"Dès que l'on circule dans le cimetière on est piqués, se désole Marie-Line Salitot, gardienn_e. On ne les voit pas, mais ça fait des gros boutons, ça laisse des marques. Ça démange, ça fait des croûtes, des cicatrices, et ça reste. On a des pantalons, des manches longues, mais ils piquent même à travers les vêtements !"_ Des piqûres qui restent au stade du désagrément, pusiqu'aucun cas de transmission de maladie n'a été avéré.
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