Séné : le premier distributeur automatique d'huîtres du Morbihan
C'est le premier distributeur automatique de bourriches d'huîtres dans le Morbihan. Il a ouvert à la mi décembre. Fabrice Lizée, ostréiculteur à Séné, au bord du Golfe, veut répondre "au désir d'immédiateté" de la clientèle.

Il n'est pas le premier en France. Il en existe peut être une vingtaine. Mais Fabrice Lizée est le premier à implanter un distributeur de bourriches d'huîtres dans le Morbihan. La machine est installée près d'une boulangerie, rue du Verger à Séné, près de Vannes. Fabrice Lizée vend déjà des huîtres à cet endroit le dimanche. Le distributeur automatique d'huîtres bien sûr peut vous fournir une bourriche à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Il est ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Cela correspond au désir de consommation des gens, dit Fabrice Lizée

L'appareil est "ravitaillé" tous les jours. Le distributeur automatique propose des huîtres sorties de l'eau le jour même où la veille. Des bourriches de 1 à 4 douzaines sont proposées. Elles contiennent des huîtres de taille N° 2, 3 ou 4. Les huîtres restent stockées au maximum 8 jours dans les 20 casiers.

Le distributeur d'huîtres attire les curieux. Certains prennent la machine en photo. Martine qui habite Vannes est ravie : son mari adore les huîtres. Elle sait qu'elle pourra venir en acheter à n'importe quel moment. Pour se procurer une bourriche, rien de bien compliqué. Il suffit de suivre les informations qui défilent sur un écran, de payer par carte bancaire et le casier s'ouvre. Un petit conseil : "il faut bien refermer la porte du casier après avoir pris sa bourriche", ajoute Fabrice Lizée. L'ostréiculteur propose aussi à la clientèle de réaliser des commandes. Elles sont déposées dans un casier avec un code spécifique.

"En installant ce distributeur, je pense répondre au désir de consommation et aux nouveaux modes de consommation de la population", précise Fabrice Lizée. "Il y a ce désir permanent d'immédiateté. Les distributeurs existent déjà pour le pain ou les fruits et légumes". "Et, conclut -il, ce n'est pas de la concurrence, c'est juste un complément".