Un habitant d'Auriol répond à l'appel d'un couple du Périgord bientôt privé de logement lancé sur France Bleu
La main tendue d'un habitant d'Auriol à l'Est de Marseille à un couple du Périgord. Bientôt privés de leur maison et sans solution de relogement, les personnes âgées vont finalement habiter chez Patrice. Le temps des travaux, Irène et Didier vont louer la maison de vacances situé près de chez eux.
C'est une belle histoire du Sud-Ouest au Sud-Est à travers les ondes de France Bleu. La main tendue d'un habitant d'Auriol à l'Est des Bouches-du-Rhône, à un couple du Périgord. Lui, s'appelle Patrice, a 53 ans et deux enfants. Originaire d'Henin-Beaumont près de Lille, il vit en Provence depuis près de trente ans.
Il y a trois ans, il achète une maison à Maussidan en Dordogne, pour passer sa retraite, après une carrière bien remplie à la RTM comme chauffeur de tramway à Marseille.
Patrice s'intéresse donc régulièrement à l'actualité du Sud-Ouest. C'est comme ça, qu'il tombe sur l'histoire d'Irène et Didier, bientôt privés de leur maison devenue insalubre. À la fin du mois de mars, d'importants travaux doivent en effet commencer dans le logement du couple, sans solution de relogement jusque-là.
Un appel à l'aide sur France Bleu Périgord
Leurs recherches étant infructueuses, Irène et Didier lancent alors un appel sur France Bleu Périgord. Message reçu à des centaines de kilomètres de là par Patrice, grâce à la magie de la radio et notre site francebleu.fr.
Touché par la détresse du couple périgourdin, Patrice, notre habitant d'Auriol décide de louer sa maison secondaire, au grand soulagement d'Irène. "Elle m'a dit, vous êtes mon sauveur, raconte Patrice sur France Bleu Provence. J'ai dit non. Je vous rends service, vous me rendez service. C'est un échange de bon procédé.
Ils ne me mettent pas à la rue. J'ai ma maison principale à Auriol, je ne suis pas dehors pour leur rendre service. C'est ma résidence secondaire qui sera définitive quand je serai à la retraite. Pour le moment je n'y habite pas toute l'année. Sur les six mois, ça va me priver de quatre semaines de vacances, mais bon... je ferai autre chose ! Quand je peux faire plaisir, je le fais volontiers".