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Coronavirus : l'Union européenne engage 100 millions d'euros pour acheter des tests rapides
L'Union européenne mise sur les tests rapides et une meilleure coordination entre Etats pour lutter contre le pandémie de Covid-19 faute de vaccins disponibles avant avril dans le meilleur des cas, a annoncé ce mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

L'Union européenne va engager 100 millions d'euros pour l'achat et la distribution de tests rapides, les tests antigéniques , pour faire face à le seconde vague de la pandémie de Covid-19, a annoncé ce mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Ces tests seront distribués aux États membres.
L'UE va également lancer "une procédure conjointe de passation de marché afin d'en obtenir davantage", a déclaré la chef de l'exécutif européen. Ces tests antigéniques, moins performants que les tests PCR actuels, ne nécessitent pas d'analyse en laboratoire, et le résultat peut être connu en 10 à 30 minutes, précise l'AFP. "Nous proposerons une approche à l'échelon de l'UE en matière d'approbation et d'utilisation" pour une "reconnaissance mutuelle des tests", a-t-elle insisté.
"Meilleur partage des données sanitaires"
Selon une source européenne, les dirigeants des 27 se réuniront ce jeudi à 18h30 en visioconférence pour un sommet visant notamment à "établir une approche commune pour le déploiement et l'usage des tests rapides". De son côté, la présidente de la Commission européenne réclame une meilleure coordination entre Etats, depuis l'harmonisation des règles imposées aux voyageurs jusqu'aux stratégies de vaccination en préparation.
Face à la deuxième vague de cette pandémie en Europe, Ursula von der Leyen demande également un meilleur partage des données sanitaires. Ces données sont réunies via le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) : "Elles nous aideront à savoir où il existe des capacités dans les unités de soins intensifs" ou si des transferts de patients par-delà les frontières "peuvent être organisés en cas de nécessité", a-t-elle expliqué, rappelant que les "personnels médicaux sont exténués".
Les vaccins disponibles dans le meilleur des cas "à partir d'avril"
Il n'existe pas de "solution miracle" mais c'est outils devraient aider à endiguer la pandémie, selon la chef de l'exécutif européen qui parle d'"une bataille encore longue, une échappée au long cours".
Le vaccin n'est pas le remède miraculeux qui changera tout en un seul jour. - Ursula von der Leyen
En effet, elle souligne que "dans le meilleurs des cas", des vaccins ne seront disponibles en volume important "qu'à partir d'avril" et "même le vaccin n'est pas le remède miraculeux qui changera tout en un seul jour", a-t-elle rappelé.
"Noël cette année sera un Noël différent ; tout dépendra de nos comportements", a-t-elle assuré, tout en reconnaissant "la fatigue croissante" face aux mesures de précaution.
Avec AFP
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