Nantiat : les collégiens s'initient au métier de journaliste
La semaine de la presse et des médias dans les écoles a lieu en ce moment. Au collège Maryse Bastié de Nantiat, toute l'année, des élèves de 5e s'essaient au métier de journaliste et publient leurs articles dans un journal. Nous avons pu le feuilleter en exclusivité.
"Décollage immédiat" : le nom du journal a été choisi en hommage à celle qui a donné son nom à leur collège, l'aviatrice Maryse Bastié. La quinzaine d'élèves de la classe "journal" s'essaie, depuis le début de l'année, au métier de journaliste.
Des sujets variés
La 3e édition de leur journal est sur le point de paraître, et les sujets sont variés : un article détaillé sur le Covid avec micro-trottoir auprès des collégiens et du personnel, une interview imaginaire de quatre animaux étranges ou une page sur les robots humanoïdes et leurs applications concrètes.
Une fois par semaine, pendant une heure, ils travaillent à choisir des sujets, chercher et vérifier des informations, recouper les sources, interviewer des camarades ou des personnels de l'établissement, mettre en forme des articles, sous la rédaction en chef de leur professeure documentaliste, Cécile Chabassier. "C'est vraiment le cœur de mon métier : leur apprendre à chercher l'information, à la reformuler, à être curieux, à la publier, à la partager. Pour moi, c'est essentiel".
Un dossier sur les réseaux sociaux
Pour cette édition, Noémie a travaillé avec trois camarades sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur les influenceurs. Un dossier qui lui a permis d'apprendre beaucoup sur ce thème. "On voulait surtout montrer les dangers liés aux réseaux sociaux" précise la jeune fille. Cette classe journal a été une bonne surprise pour elle. "Au début je n'avais pas fait exprès de m'inscrire, mais j'ai essayé. Et ça m'a vraiment plu. C'est bien parce qu'on échange avec les autres, on travaille en groupe, du coup nos idées se mélangent, et c'est bien."
Travailler en groupe, mais aussi formuler soi-même ses idées et éviter le copier-coller font partie des grands chantiers de ce projet. "J'essaye d'intervenir, c'est là où on travaille sur la forme, on réfléchit à une forme qui va être originale et qui va permettre de recueillir les informations et de ne pas les copier-coller explique Cécile Chabassier. C'est une question qui leur pose beaucoup problème". Le travail sur l'angle permet aussi de contourner cette épineuse question, précise la professeure.
Pour cette semaine de la presse, les journalistes en herbe ont eu une invitée un peu particulière : la rectrice d'académie. En quoi consiste son métier, est-elle tout le temps suivie par des journalistes, visite-t-elle beaucoup d'établissements ? Son interview est à retrouver dans le numéro 4 de Décollage immédiat, à paraitre.