Le mois de février le moins ensoleillé depuis 1966 à Montpellier
En février 2021, les Montpelliérains n'ont eu droit qu'à 105 heures de soleil. Il faut remonter jusqu'en 1966 pour trouver un ensoleillement similaire.
Vous l'avez aussi remarqué ? Le mois de février a été très gris à Montpellier. Hormis une poignée de jours marqués par un ciel bleu azur, le soleil a surtout joué à cache cache derrière une chappe de nuages. Et pour cause, la météo n'a pas été clémente en février à Montpellier puisque Météo France n'a enregistré que 105 heures de soleil, soit un déficit de 38% par rapport à la normale des 30 dernières années. Du jamais vu depuis février 1966 où les relevés indiquent 102 heures d'ensoleillement. Même constat à Nîmes où le soleil a été 42% moins présent qu'à l'accoutumée.
Ce qui surprend, c'est qu'ailleurs en France, les chiffres sont meilleurs que d'habitude. Notamment en Alsace où Strasbourg totalise par exemple 129 heures de soleil. Un résultat "très excédentaire" de 54% selon Thierry Offre, climatologue à Météo France.
Sur les réseaux sociaux de France Bleu Hérault, vous avez été nombreux à espérer le retour du beau temps, comme Yvonne :
"Réveil sous un ciel gris et par le bruit d une averse... On va croiser les doigts pour que le beau temps arrive dans la matinée..."
Pour Thérèse (67 ans), le ciel nuageux de février casse des idées reçues sur la météo méditerranéenne : "Quand on nous dit qu'il y a 300 jours de soleil par an sur Montpellier, il faut les chercher !" Tout aussi désenchantée, Sarah (27 ans), a le moral qui flanche : "C'était catastrophique. Je suis quelqu'un qui vit en fonction du soleil. Quand il est là je passe une bonne journée, et je pense que beaucoup de Montpelliérains sont comme moi." D'autres, comme Françoise (87 ans), essaient de voir le verre à moitié plein : "On a eu de la pluie mais aussi de belles journées et je pense que ces très belles journées ont effacé le reste."
Pour Sarah, ce mois de février était "catastrophique"
Avec la crise sanitaire, le manque de lumière impacte le moral des Montpelliérains, à l'image de Stéphanie : "Je n'ai pas pu faire tout ce que je voulais car j'ai dû annuler plein de sorties." Enzo (23 ans) se fait quant à lui une raison : "À cause du contexte sanitaire, je commence à m'habituer au fait de rester chez moi. Du coup le mauvais temps influe moins sur mon moral. Tandis que quand on peut sortir, dès qu'il ne fait pas beau on le ressent davantage."
A cause du temps maussade, Stéphanie a renoncé à "plein de sorties"