Intempéries : la solidarité s'organise à Vidauban
Après les inondations qui ont durement touché le Var le week-end dernier, la solidarité s'organise. Des bénévoles aident les particuliers ou entreprises sinistrés. C'est le cas notamment à Vidauban, où la mairie a lancé un appel sur sa page Facebook.

Après les inondations qui ont de nouveau touché le Var le week-end dernier, la solidarité se met en place. Dès dimanche, la mairie de Vidauban a lancé, sur sa page Facebook, un appel aux bénévoles pour aider les personnes victimes de la montée des eaux. Une quarantaine d'habitants a répondu à l'appel. "Cela fait chaud au cœur de voir que des personnes se soucient des autres" dit le maire de Vidauban, Claude Pianetti.
Nettoyer la vaisselle et les meubles
Isabelle habite le centre-ville de Vidauban. Elle n'a pas été inondée et propose naturellement son aide aux sinistrés : "Je n'ai rien eu donc c'est normal d'aider les autres. S'il m'arrive quelque chose un jour, peut-être que des gens viendront m'aider !" Isabelle a rejoint les chambres d'hôte du "Domaine Régis Frère" où il faut nettoyer la vaisselle et les meubles, déplier aussi les canapés convertibles gorgés d'eau.
L'aide venue... d'une inconnue
Mathilde et Joël, eux, ont également reçu de l'aide pour déplacer les meubles qui peuvent encore être sauvés ou enlever la boue qui a souillé leur salon : "Un couple d'amis et mon frère sont avec nous" explique Mathilde qui se met à pleurer quand elle évoque cette autre personne venue leur donner un coup de main : "C'est la mère d'une amie de mon fils... Nous ne l'avions jamais vue. Elle a annulé ses rendez-vous de boulot pour nous aider."
Salariés et clients d'une entreprise main dans la main
L'entreprise Protec Metal Paca a été envahie par 80 centimètres d'eau et de boue. Les huit salariés, certains de leurs parents, des voisins ont enfilé des bottes et tentent d'évacuer la boue. Le gérant, Mathias Burger, est également touché par les appels de ses clients : "Ils sont nombreux à nous avoir appelés pour nous filer un coup de main. C'est réconfortant." Le chef d'entreprise estime ses pertes à 200.000 €.

