La tempête Bella à Fécamp attire les promeneurs et les curieux
La tempête Bella, qui a déferlé sur la côte normande entre samedi 26 et dimanche 27 décembre, attire les touristes et les promeneurs, curieux des paysages de mer agitée. À Fécamp, le vent a soufflé jusqu'à 133 km/h.
Dans la nuit de samedi 26 à dimanche 27 décembre 2020, le vent a soufflé le long des côtes bretonnes et normandes. Dans la région, environ 6000 foyers ont été privés d'électricité ce dimanche matin. À Fécamp (Seine-Maritime), les rafales de la tempête Bella ont soufflé jusqu'à 133 km/h.
Dimanche midi, alors que le vent perdait en intensité, beaucoup de promeneurs et de touristes sont venus sur la plage, jusqu'à la digue, pour admirer le paysage, ses couleurs, et la mer déchaînée.
Un spectacle visuel et auditif - Menad
Sur la plage de galets, Véronique sort son appareil photo : "On vient de Lille, alors ça nous dépayse ! Là, on a de la chance, avec une belle mer démontée, du vent, de la pluie..." Comme elle, Isabelle a sorti l'appareil photo, braqué sur le phare, depuis presque une heure : "J'attends la bonne vague qui va taper sur le phare et monter haut sur la digue !"
Plus bas, en train de flirter avec l'eau, il y a Menad, venu de Paris. Une vague finit par lui recouvrir les chaussures et mouiller le pantalon. "Elle est bonne, estime-t-il, sans que l'on ne souhaite vérifier ses propos. C'est un peu périlleux de se promener ici, mais c'est un spectacle visuel et auditif... Mais je ne me baignerai pas !"
Il faut faire attention quand même - Nicolas
Les plus téméraire passent sous la barrière "jetée interdite", pour aller jusqu'au phare, régulièrement recouvert d'eau. Ils sont plusieurs dizaines en quelques minutes à s'y promener, comme Nicolas, venu de Paris aussi : "Il y a beaucoup d'eau. Mon fils a été mouillé avec une vague cassée par la digue !"
"J"ai un peu froid, confirme l'enfant. La moitié de mon survêtement est mouillé, mais ce n'est pas grave, d'ici un quart d'heure, c'est sec !" Et son père de conseiller : "Il faut faire attention quand même", avant qu'une nouvelle vague ne vienne lécher les imprudents.