Le dispositif de viabilité hivernale activé en Lozère
Le froid s'installe en Lozère avec l'arrivée de la neige dans les prochains jours. Le Département de la Lozère active son plan pour rendre les routes départementales les plus praticables et les plus sécurisées possibles.
Le Département de la Lozère qui gère 2.263 km de routes sur son territoire est doté d'un dispositif de surveillance et d’intervention afin d’assurer la sécurité des usagers lors d'épisodes météorologiques intenses et plus particulièrement en période hivernale. Le dispositif s’articule autour de trois missions : prévoir, surveiller et intervenir. Pour l'aider dans ses prévisions, le Département a contracté un marché de prévisions météorologiques avec Météo France. Cette phase est essentielle pour anticiper et organiser les interventions de terrain et transmettre l’information aux usagers.
Eric Forre le directeur des routes
Avec un réseau routier particulièrement impacté par la météo, le Département de la Lozère consacre en moyenne chaque année environ 1,5 à deux millions d'euros (hors coût des agents et coût de l'investissement dans les engins) à la mise en place de ce dispositif permettant de surveiller et maintenir en état de circulation les routes dont il assure la gestion.
Pendant cette période, 183 agents routiers répartis sur quatre Unités techniques et 24 Centres techniques sont à pied d'œuvre pour faire face aux aléas climatiques et intervenir rapidement en cas de neige ou de verglas. Cette année, le Département mobilise les mêmes moyens humains et financiers que l'an passé. Cela représente 58 camions équipés d'étraves, de lames, de saleuses, ainsi que sept engins spécifiques (fraises, turbines et ailerons).
Le reportage de Said Makhloufi
Les agents sont mobilisés la nuit, dès 4h du matin en cas de neige, pour agir sur l'ensemble du réseau avec des priorités pour les axes les plus sensibles. Les niveaux de services sont inchangés depuis une dizaine d'années. En cas de fortes chutes de neige, les premières interventions portent sur les grands axes. Le second niveau d’intervention porte sur le reste du réseau structurant.
Le reportage de Said Makhloufi