Météo : une année de records et de contrastes en Loire-Atlantique et en Vendée
Du point de vue de la météo, 2019 aura été une année exceptionnelle en Loire-Atlantique et en Vendée, l'une des trois plus chaudes depuis que les relevés existent.

Pour ce qui est de la météo, cette année 2019 nous aura fait faire les montagnes russes en Loire-Atlantique et en Vendée ! Elle a été marquée par de forts contrastes, des records et quelques bizarreries, ce qui fait dire à Sébastien Decaux de Météo Breizh qu'elle est "exceptionnelle".
Un bout d'été fin février
Souvenez-vous, pas exemple, quand l'été s'est invité fin février avec près de 21 degrés à Nantes et 22 degrés à La Roche-sur-Yon le 27/02. Il a aussi fait chaud pour le week end de Pâques, avec là des températures autour des 25 degrés. Les prémices de la double canicule de l'été avec ce record battu à La Roche, 38,8 degrés le 27 juin.
La sécheresse puis le déluge
Il a fait chaud, il a fait très sec aussi de janvier à fin septembre. Et on est vraiment passé du tout au tout, puisque ensuite, cet automne, il a plu en seulement 3 mois l'équivalent de la moitié d'une année normale.
La tempête Miguel le 7 juin
Dans les bizarreries de 2019, il y a aussi eu ces deux tempêtes à une période de l'année plutôt calme d'habitude : en mai et surtout en juin avec Miguel. Des rafales de vent jusqu'à 128 kilomètres/heure ont été enregistrées à la pointe de Chemoulin près de Saint-Nazaire et cette tempête a aussi provoqué le naufrage aux Sables-d'Olonne, avec des creux en mer jusqu'à quatre mètres.
Des records de soleil et de températures moyennes
Et dans cette bataille entre la pluie et le beau temps, au final, c'est le second qui l'emporte : avec à Nantes, 311 heures de soleil en plus qu'une année normale, 263 heures supplémentaires à La Roche-sur-Yon. Si on regarde les températures, 2019 est exceptionnelle là aussi avec une minimale moyenne de 8,8 degrés à Nantes et une maximale de 17,9 (contre 8,3 et et 16,7 pour une année dans la norme). Même tendance à La Roche-sur-Yon avec 8,4 de minimale et 17,5 de maximale (pour normalement 7,5 et 16,3). Ce sont de petits écarts à première vue, "mais sur une année complète quand on dépasse les moyennes de plus d'un degré, c'est beaucoup", conclut Sébastien Decaux de Météo Breizh.