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Antoine Boudinet, le Gilet jaune du conseil municipal de Bordeaux, démissionne

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La collaboratrice du groupe Bordeaux en Lutte au conseil municipal de Bordeaux estime avoir été "mise au placard" par les trois élus, dont Philippe Poutou. Une situation qui provoque la démission d'Antoine Boudinet.

Antoine Boudinet (à droite) lors de l'entrée de Bordeaux en Luttes au conseil municipal de Bordeaux. Antoine Boudinet (à droite) lors de l'entrée de Bordeaux en Luttes au conseil municipal de Bordeaux.
Antoine Boudinet (à droite) lors de l'entrée de Bordeaux en Luttes au conseil municipal de Bordeaux. © Maxppp - Guillaume Bonnaud

C'est un communiqué du collectif Bordeaux en Luttes qui retrace les faits. Le groupe avait obtenu trois élus en 2020 lors des élections municipales à Bordeaux : Philippe Poutou, aujourd'hui engagé dans une nouvelle campagne présidentielle pour le NPA, l'insoumise Evelyne Cervantes-Descubes et le Gilet jaune Antoine Boudinet, dont la main avait été arrachée lors d'une manifestation à Bordeaux.

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"Placardisée"... et nouvelle conseillère municipale

Au cœur du problème se trouve Myriam Eckert. 4e sur la liste Bordeaux en Luttes, elle a été engagée comme collaboratrice du groupe à la mairie. Mais, au fil du temps, elle estime avoir été "placardisée", n'étant plus tenue au courant des changements de lieu de réunion, n'ayant plus de réelle mission à accomplir de la part des trois élus. Une situation évoquée la semaine passée lors de l'assemblée générale du collectif Bordeaux en Luttes. Et reconnue par l'un des trois élus Antoine Boudinet qui, estimant que cela allait à l'encontre des ses principes, a choisi de quitter son poste de conseiller municipal de Bordeaux. Ironie du sort, il sera remplacé lors du prochain conseil de février par Myriam Eckert, sa suivante sur la liste.

Signe qu'il y a de la friture sur la ligne au sein de Bordeaux en Luttes, le collectif a demandé à Philippe Poutou et Evelyne Cervantes-Descubes de venir s'expliquer. "S’ils étaient confirmés, la contradiction entre ces agissements et les valeurs qui ont prévalu à la constitution de notre liste aux élections municipales de 2020 et dans lesquelles se sont reconnus 6000 électeurs et électrices serait telle que nous ne pourrions les cautionner", affirme le communiqué. 

Sollicité, Philippe Poutou préfère laisser passer le temps des fêtes et ne pas "étaler la rupture au sein de Bordeaux en Luttes" pendant cette période de vacances. Il annonce une conférence de presse à la rentrée de janvier. 

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