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Aurélie Filippetti répond à Manuel Valls : pas de "rassemblement de façade" "artificiel" à gauche

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La députée socialiste de la Moselle répond aux propos de Manuel Valls, tenus samedi 22 octobre à Tours. Il a notamment appelé la députée frondeuse à envisager ce qui les rassemble plutôt que ce qui les sépare, afin d'empêcher la gauche d'être "pulvérisée" lors de l'élection présidentielle de 2017.

Aurélie Filippetti.
Aurélie Filippetti. © Radio France - Rachel Noël

"Qu'est-ce qui nous sépare ?", s'est interrogé Manuel Valls, samedi après-midi, devant environ deux-cents militants socialistes réunis à Tours, en Indre-et-Loire. La question est adressée à quatre anciens membres du gouvernement : Emmanuel Macron, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti. Réponse de la député socialiste mosellane : la politique menée par le gouvernement.

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C'est un peu trop facile, estime la "députée frondeuse", alors que justement, nous n'avons eu de cesse d'alerter sur le fait que nous étions en train de perdre complètement la confiance de notre électorat parce qu'on ne faisait pas la bonne politique.

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Au téléphone, l'ancienne ministre de la Culture est très calme : elle se refuse au fatalisme. Pour elle, l'élimination de la gauche au premier tour de l'élection présidentielle de 2017 n'est pas jouée d'avance, contrairement à ce qu'affirme le chef du gouvernement. Aussi, elle ne cède pas au chantage ni à la culpabilisation, quand Manuel Valls appelle au rassemblement, pour que la gauche ne soit pas "pulvérisée".

Le rassemblement, bien-sûr ! Mais derrière quel projet ? Quelle vision de la politique économique ? Quelle analyse de l'échec de ce quinquennat ? C'est ça qu'il faut faire ! Ce n'est pas simplement faire des déclarations en cherchant à culpabiliser telles ou telles personnes qui ont pris leurs distances pour des raisons bien précises. Je pense que les Français ne nous croiront pas, ne nous feront pas confiance une deuxième fois si c'est un simple rassemblement de façade, uniquement pour dire "Attention attention on risque de perdre l'élection !" Ça ne doit pas être artificiel.

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Aurélie Filippetti s'interroge à son tour : est-ce que Manuel Valls est "conscient qu'il s'est trompé en 2014", quand il a reconnu des divisions irréconciliables dans le Parti socialiste (PS) ? "C'est ça qu'il faudrait qu'il dise." Mais si rassemblement il y a, ce ne sera de toute façon pas avant la primaire de la gauche en janvier.

Ces primaires doivent être l'occasion justement de dire : "La gauche existe avec une vraie ligne politique de gauche".

La députée sait déjà quelle candidature elle soutiendra : celle d'Arnaud Montebourg. "Je considère qu'on a besoin d'une autre politique économique. On a aussi besoin d'un vrai changement des institutions et de la manière de faire de la politique dans le pays."

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