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Éric Zemmour candidat à la présidentielle : fin de la "pré-campagne" pour ses soutiens franc-comtois

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L'auteur et polémiste Éric Zemmour s'est déclaré ce mardi midi candidat à l'élection présidentielle, après plusieurs mois passés à entretenir l'ambiguïté sur ses intentions politiques. Pour ses soutiens franc-comtois, après la mobilisation, c'est le début de la campagne.

Un participant à la conférence d'Éric Zemmour. Un participant à la conférence d'Éric Zemmour.
Un participant à la conférence d'Éric Zemmour. © Radio France - Sylvie Duchesne

Éric Zemmour est officiellement lancé dans la campagne présidentielle. Après des mois de suspens, ou de faux-suspens diront certains, l'auteur et polémiste l'a finalement annoncé ce mardi midi dans une vidéo publiée sur YouTube et partagée sur les réseaux sociaux. 

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Cette déclaration de candidature était attendue par ses soutiens franc-comtois, qui entendent passer aux choses sérieuses pour la suite de la campagne.

La fin de la "pré-campagne"

Ça fait plusieurs semaines que Christophe Devillers, conseiller municipal à Ronchamp (Haute-Saône), colle les affiches d'Éric Zemmour. Cette candidature, c'est la fin de ce qu'il appelle la "pré-campagne", le début des choses sérieuses. "Il va y avoir une dynamique qui va naturellement s'enclencher derrière, il y a des comités départementaux qui se créent un peu partout en France", se réjouit-il. 

Dans le Nord-Franche-Comté pour le moment, seul un comité Zemmour Haute-Saône est actif sur Twitter. Aucun n'est encore officiellement créé dans le Doubs ou le Territoire de Belfort. "L'élection présidentielle, c'est demain. Naturellement, pour les électeurs, ça va se traduire au niveau des intentions de vote", espère Christophe Devillers.

Il va surtout falloir récolter les 500 parrainages de maires, nécessaires pour valider la candidature. "Ça ne sera pas facile, mais c'est réaliste", affirme Loup Bommier, maire de Gurgy-le-Château en Côte d'Or. Il a déjà promis le sien à Éric Zemmour et assure qu'il n'est pas le seul. 

"Je pense aux maires des petites communes qui ont une légitimité forte parce qu'ils sont élus au scrutin uninominal et qui ne sont pas dépendants d'un parti politique parce qu'il n'y a pas de scrutin de liste", avance-t-il.

Vers une alliance avec le RN ?

Reste la question de l'espace politique dont dispose Éric Zemmour. Sa vidéo de candidature annonce une campagne résolument identitaire et nationaliste, en réponse à un diagnostic des problèmes de la France que ne renierait pas le Rassemblement national. 

Éric Zemmour peut-il faire de l'ombre au parti de Marine Le Pen ? Pour Julien Odoul, président du groupe Rassemblement National au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté et porte-parole du RN, le polémiste désormais candidat est "un concurrent, qui doit être considéré comme tel, mais pas un adversaire, puisque nous partageons un grand nombre d'idées et que nous faisons partie du même camp national." 

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Bien que les élus du Rassemblement national critiquent le manque de "solutions" proposées par Éric Zemmour et lui reprochent une position pas suffisamment critique à l'égard d'Emmanuel Macron, l'idée d'une alliance au second tour n'est pas formellement écartée

"Peut-être qu'au deuxième tour, on se retrouvera. La bataille des idées est gagnée, rassemblons-nous. Ça paraît compromis pour le premier tour, mais je pense que c'est de bonne augure pour le deuxième tour", affirme Jacques Ricciardetti, vice-président du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. 

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