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Coup de gueule du député (LREM) de Moselle Ludovic Mendes, menacé de décapitation
Le député (LREM) de Moselle Ludovic Mendes a rendu public un message d'une extrême violence reçu sur son site internet. Un anonyme le menace notamment de décapitation. L'élu messin dénonce "la haine" et "le terrorisme de canapé".

Ce n'est pas le premier message hostile qu'il reçoit depuis qu'il a été élu député de la Moselle en 2017, mais celui qui arrivé via le site internet de Ludovic Mendes cette semaine a incontestablement franchi un pas dans la haine. Un anonyme le menace ouvertement avec une extrême violence : "Je viendrais te décapiter [...] Un 7 mm pour te neutraliser, un couteau pour te terminer [...] je vais le faire tu as ma parole".
Ce message, le député La République en Marche a fait le choix de le rendre public sur sa page Facebook, accompagné d'un long coup de gueule contre cette méthode qu'il qualifie de "forme de terrorisme" sur France Bleu Lorraine.
Tentative d'intimidation
Et dès le lendemain matin de la publication de son message, une nouvelle menace arrivait dans sa boite mail. "Ces personnes ne signent pas, on ne peut pas remonter à elles pour l'instant. Mais elles sont persuadées de pouvoir m'intimider." S'il ne se sent pas physiquement menacé, Ludovic Mendes se dit tout de même "vigilant" et refuse de se laisser gagner par la peur.
"On ne se laissera pas faire" assure l'élu qui appelle à combattre toute forme de haine et de violence qui monte dans le pays. Des tensions déjà observées durant la crise des gilets jaunes et exacerbées par la crise sanitaire et la contestation contre le vaccin et le pass sanitaire. "Aujourd'hui, on doit partager un message de tolérance et de respect, partager plutôt de l'amour que de la haine."
Aucune forme de violence n'est tolérable dans notre société, dans notre pays et dans notre humanité
Climat malsain avant la présidentielle
Un phénomène inquiétant "pour l'avenir de notre démocratie", qu'un sondage CSA publié mardi confirme : selon l'étude, 13% des personnes interrogées approuvent "les comportements violents à l'égard des députés ou leurs collaborateurs, dans leur permanence ou à leur domicile". La même part approuve "les insultes des députés sur les réseaux sociaux". Et 60% des sondés affirment "comprendre le mécontentement" exprimé. "Il faut que l'on s'indigne face à cette violence, face à ces propos" conclut le député mosellan qui craint également le climat de la campagne pour l'élection présidentielle, et met en garde contre "les discours qui divisent la société".
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