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Dossier Corsica Ferries : “la conséquence d’une décision de Nicolas Sarkozy” selon Jean-Charles Orsucci

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Invité de la matinale de RCFM, Jean-Charles Orsucci, le maire LREM de Bonifacio a livré son point de vue sur le dossier du remboursement de 90 M€ à la Corsica Ferries. “Une dette que ne peut supporter la Corse alors que l’origine du problème émane d’une décision d’Etat”

"Le dossier Corsica Ferries est la conséquence d'une décision de Nicolas Sarkozy" selon le maire LREM de Bonifacio "Le dossier Corsica Ferries est la conséquence d'une décision de Nicolas Sarkozy" selon le maire LREM de Bonifacio
"Le dossier Corsica Ferries est la conséquence d'une décision de Nicolas Sarkozy" selon le maire LREM de Bonifacio © Radio France - Patrick Rossi

Il est présenté comme un intermédiaire entre l’Exécutif de Corse et le gouvernement dans le dossier sensible de la Corsica Ferries. La Collectivité de Corse a été condamné à rembourser la somme de 90 M€ à la compagnie aux bateaux jaunes. Une somme que le président de l’Exécutif a refusé d’inscrire à l’ordre du jour de la dernière séance de l’Assemblée de Corse qui avait, entre autres, à traiter du budget supplémentaire. Un refus qui a fait monter d’un cran les tensions entre le président de l’Exécutif de Corse et le préfet de Corse, les deux hommes se répondant sur ce dossier par médias interposés.  

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Invité de la matinale de RCFM, Jean-Charles Orsucci, maire LREM de Bonifacio reconnait “essayer de favoriser” les relations entre la Corse et Paris. Des relations tendues depuis l’arrivée aux commandes de la Collectivité de Corse des nationalistes. Des relations qui pourraient être considérées comme malsaines, ou tout au moins “qui empoisonnent”. 

Le maire de Bonifacio qui suit les débats avec intérêt considère “ que la Corse ne doit pas aujourd’hui payer ces sommes à la Corsica Ferries”. Et pour cause : “la situation relève en réalité d’une décision étatique du président de la République de l’époque, Nicolas Sarkozy” indique Jean-Charles Orsucci.  

Le maire de la plus sudiste des cités insulaires invite tout un chacun à se ranger derrière le président de l’Exécutif pour se faire entendre de Paris. “Je crois que Paris entend et veut entendre. Il faut que nous sortions par le haut de cette crise que nous subissons et qui est la conséquence d’un choix de Nicolas Sarkozy. Un choix qu’il a imposé à l’époque à Ange Santini et à la Collectivité de Corse” précise encore Jean-Charles Orsucci.  

Le leader de LREM en Corse adoucit néanmoins son propos : “je ne critique pas le fait que Nicolas Sarkozy ait pu, à l’époque, prendre cette décision surement sous la pression des syndicats. Mais aujourd’hui, ce n’est pas à la Collectivité de Corse de supporter ces 90 M€ et ceux qui vont suivre”.  

Un entretien avec Jean-Charles Orsucci que vous pouvez retrouver, ICI, dans son intégralité.  

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