Election présidentielle de 2022 : une plateforme d'idées va être lancée par des proches d'Anne Hidalgo
Des proches d'Anne Hidalgo vont lancer une "plateforme d'idées" pour préparer une éventuelle candidature de la maire socialiste de Paris à l'élection présidentielle de 2022. Cette plateforme s'appellera "Idées en commun" et elle devrait être en place dans une dizaine de jours.
L'entourage proche d'Anne Hidalgo semble poser les premiers jalons pour soutenir l'éventuelle candidature de la maire socialiste de Paris à la présidentielle de 2022. Dans une dizaine de jours, les proches de la maire vont lancer une "plateforme d'idées" a indiqué dimanche son entourage. Elle s'appellera "Idées en commun".
Cette "plateforme d'idées" sera pilotée par Emmanuel Gregoire, le Premier adjoint d'Anne Hidalgo. "L'idée est de contribuer à un projet de gauche sociale et écologiste pour 2022", explique Emmanuel Gregoire.
Anne Hidalgo candidate à la présidentielle ?
Alors qu'elle a longtemps répété, en public comme en privé, qu'elle n'avait pas l'intention de briguer l'Elysée, Anne Hidalgo s'est montrée moins catégorique ces dernières semaines.
Dans un entretien au JDD dimanche, elle a affirmé qu'elle prendra "toute sa part" à la présidentielle, sans plus de précisions. "Les Français ne veulent pas qu'on les enferme dans un second tour Macron-Le Pen", a seulement ajouté Anne Hidalgo, largement réélue maire de Paris en juin 2020.
"Un chemin est désormais engagé et, depuis septembre, le contexte politique a bougé", a déclaré au Parisien Emmanuel Grégoire. "Une demande d'union et de rassemblement de la gauche a pris forme. Et Anne est l'une des personnalités qui peut incarner à la fois la continuité et le dépassement", a-t-il complété.
Anne Hidalgo pose des jalons
Ces dernières semaines, Anne Hidalgo "a vu tous les gens qui comptent à gauche", selon un proche de la maire de Paris. Elle a déjeuné à l'Hôtel de Ville avec François Hollande, revu Laurent Fabius.
Elle a aussi retissé des liens avec le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Celui-ci a de nouveau estimé dimanche sur Radio J qu'il ne savait pas si Anne Hidalgo était candidate pour la présidentielle mais qu'il considérait qu'elle "serait une excellente présidente", tout en alertant sur la nécessité d'un candidat commun à la gauche et aux écologistes pour éviter un duel Macron-Le Pen au deuxième tour.