Vive émotion à Menton après la mort de son maire, Jean-Claude Guibal

Un maire indéboulonnable! Pour beaucoup d'habitant "la ville de  Menton c'est Jean-Claude Guibal, et Jean Claude Guibal c'est la ville de Menton".  La mort de cette figure de la politique dans les Alpes-Maritimes pendant son sixième mandat ravive les souvenirs de ses administrés.

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Sous le choc les mentonnais "pur jus" comme les habitants plus récents  témoignent de leur grande tristesse et du grand vide causé par cette perte. Beaucoup évoquent des chantiers emblématiques comme les Sablettes, le musée Cocteau ou encore récemment l'escalier de la vieille ville de Menton. D'autres veulent rendre hommage à un personnage qui a rénové leur ville, tout en maintenant la tranquillité publique. C'est pour ça d'ailleurs que Patricia s'est installée sur place il y a quelques années. Comme d'autres elle espère que ceux qui lui succéderont resteront dans la continuité de l'action menée depuis trois décennies. Dans une ville de la taille de Menton, le maire laisse l'impression d'être un homme accessible. "Il venait tous les samedis m'acheter des pâtes fraiches" dit avec fierté une commerçante à la retraite. Françoise elle se souvient "d'un homme sympathique qui disait toujours oui, sans forcément que ce "oui" soit suivi d'effets". 

Dans une ville de la taille de Menton, le maire laisse l'impression d'un homme accessible. "Il venait tous les samedis m'acheter des pâtes fraiches" dit avec fierté une commerçante à la retraite. D'autres habitants dressent le portrait d'un homme qui notait toujours les doléances de ses concitoyens.

"Chaque année, on disait il ne sera plus là, mais il est resté jusqu'au bout."

Justement, la très longue durée de l'ère Guibal ne laisse pas non plus indifférent. C'est un gage de crédibilité nous dit un jeune commerçant, et de toute façon c'est la démocratie, confirme Marie. Certains habitants sont plus perplexes. "Je n'ai connu que lui" confie Mathieu, et "quand je suis né, il était déjà là" rappelle un jeune trentenaire.  

Frédéric le confesse : "Je n'étais pas un de ses électeurs privilégié, mais il a fait beaucoup pour la ville". Pour une partie des habitant  Jean-Claude Guibal a surtout mis l'accent sur la tranquillité publique au détriment d'une ville animée. "Il y a trente ans, je faisais partie des gens qui n'étaient pas fan de lui, je voulais une ville plus vivante" poursuit Frédéric. Maintenant, je suis âgé de 53 ans et je reconnais apprécier cette tranquillité que Jean-Claude Guibal a contribuer à apporter". Un peu contre les aspirations de sa jeunesse, concède-t-il, mais finalement dans le sens de ce que Jean-Claude Guibal a voulu pour sa ville.