Éric Piolle a-t-il participé au vote de délibérations pour l'entreprise de son épouse ?
C'est l'accusation portée par un proche d'Alain Carignon. François Tarantini a écrit au parquet de Grenoble pour signaler qu'Eric Piolle se trouverait en situation de "conseiller intéressé". Ce dernier, mardi soir, n'avait pas réagi.
L'association "Grenoble, le changement" qui soutient Alain Carignon pour les élections municipales à Grenoble a donné une conférence de presse, ce mardi matin. Elle accuse Éric Piolle de se trouver en situation de "conseiller intéressé". Une notion définie par l'article L2131-11 du Code général des collectivités territoriales.
Pour cela, il faut que l'élu en question ait eu un intérêt personnel dans une délibération de la collectivité à laquelle il appartient. Les partisans d'Alain Carignon ont fourni une liste de délibérations de 2010 à nos jours dans les assemblées où Éric Piolle a siégé :
- Conseil régional, de 2010 à 2014
- Conseil métropolitain, de 2014 à 2019
- Conseil municipal, de 2014 à 2019
Il s'agit de délibérations attribuant des subventions au pôle de compétitivité Minalogic et à l'INRIA (Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatisme), deux organismes de recherche et développement scientifiques, par lesquels auraient transité des subventions pour l'entreprise Raise Partner dont Éric Piolle est actionnaire minoritaire et dont son épouse Véronique Piolle est la directrice.