Après l'incendie de la casemate, "l'obscurantisme n'a pas sa place à Grenoble" répond Christophe Ferrari
Invité de France Bleu Isère ce matin, le président PS de la métropole de Grenoble fait part de son "dégoût" après la revendication par des "anarco-libertaires" de l'incendie de la Casemate.

"Du dégoût, de la colère". C’est ainsi que Christophe Ferrari a réagi à l’incendie de la Casemate, revendiqué vendredi sur un site anarchiste libertaire.
Selon lui, il faut "laisser la place à tous les débat" mais dans "le respect des règles démocratiques". L’élu en a profité pour réaffirmer le "soutien" de la métropole pour renouveler les instruments et les équipements et chercher un éventuel local provisoire pour le culturel scientifique. Il a aussi exprimé sa "confiance aux enquêteurs" mais souhaite plus de moyens pour le renseignement et l’enquête.
"Il faut désorganiser ces réseaux qui empoisonnent la métropole" - Christophe Ferrari
Pas convaincu par Emmanuel Macron
Interrogé également sur l’intervention du président de la République auprès des maires de France, la semaine dernière, Christophe Ferrari n’a "pas du tout" été convaincu le nouveau membre du bureau de l’Association des Maires de France (AMF). Il juge les territoires "essentiels" et ne croit pas à une compensation de l’état, promesse qu’il estime trop dure à tenir. Et rappelle que les territoires ont perdu 0,6 point de croissance à cause, dit-il, de la "baisse des dotations".
"Emmanuel Macron est en train de louper l’opportunité historique d’avoir tous les territoires avec lui" - Christophe Ferrari
Déçu par Olivier Dussopt
Christophe Ferrari a aussi donné son point de vue sur l’actualité politique. Il regrette ainsi la décision d’Olivier Dussopt, un de ses proches, d’entrer au gouvernement en tant que secrétaire d’état à la fonction publique. Pour lui, "il faut de la cohérence en politique dans les chemins que l’on prend".